(AOF) - Saint-Gobain a signé vendredi dernier avec un groupe de 28 banques une ligne de crédit renouvelable de 1,5 milliard d'euros à échéance décembre 2017. L'opération, prévue initialement pour un montant de 1 milliard d'euros, a été largement sur-souscrite avec des engagements bancaires atteignant plus de 2,2 milliards d'euros. Cela a permis de porter la ligne à 1,5 milliard d'euros. La marge initiale de cette ligne est de 85 points de base, compte tenu des notations BBB par Standard & Poor's et Baa2 par Moody's de la dette à long terme de Saint-Gobain. Ce crédit syndiqué remplace une ligne de 1 milliard d'euros qui venait à échéance en juin 2013, tout en permettant de réduire de 3 à 2,5 milliards d'euros une autre ligne à échéance décembre 2015. Cette opération conforte la solide liquidité du groupe sur les 5 prochaines années, toutes ces lignes étant non-tirées.
- Développement dans le solaire ; - Enracinement local des implantations de la branche Distribution Bâtiment (45% du CA) : bonne connaissance des besoins des clients et fort pouvoir de négociation avec ses fournisseurs ; - Forte capacité à répercuter la hausse des coûts dans ses prix de vente ; - Bien positionné sur les pays européens en croissance (20% du CA en Allemagne et Scandinavie).
Les points faibles de la valeur
- Valeur cyclique (80% du CA dans le secteur de la Construction) ; - Plus de 70% du CA en Europe ; - Présence encore insuffisante dans les pays émergents ; - Décote boursière par rapport à ses pairs.
Comment suivre la valeur
- A suivre l'évolution des mises en chantier et des permis de construire ; - Sensibilité aux cours des matières premières ; - A suivre la stratégie d'acquisitions dans les pays émergents, l'efficacité énergétique ou le solaire ; - Plan stratégique 2011-2015 visant à conquérir un statut de valeur de croissance ; - Projet de scission de Verallia (activité conditionnement) pour poursuivre le recentrage et le désendettement.
Construction - Matériaux
Le Syndicat français de l'industrie cimentière (SFIC) ne s'attend plus qu'à 360.000 logements mis en chantier cette année (contre 420.000 en 2011), ce qui entraînerait une baisse de 7% de la consommation de ciment. Cette détérioration intervient dans un contexte de surcapacités. Selon le SFIC les capacités sur le marché français s'élèvent à 25 millions de tonnes contre une consommation normale, de 22 à 23 millions de tonnes. Les acteurs français pâtissent d'une distorsion de concurrence du fait des réglementations environnementales européennes, qui ne pèsent pas sur les cimentiers hors d'Europe. Les produits importés ont donc un coût de revient de 10% à 20% inférieur au ciment français. C'est pourquoi importer la matière première du ciment, le clinker, pour uniquement la broyer au lieu de la produire en France est rentable. Il existe en France une dizaine de projets pour des stations de broyage. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 70.40 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)