(AOF) - Seloger.com a publié un résultat net en hausse de 3,9% à 17,7 millions d'euros au titre de son exercice 2009. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 1,9% à 73 millions d'euros. Le groupe proposera le versement d'un premier dividende de 0,33 euro par action. Cette décision "témoigne de notre confiance dans l'avenir et nous nous efforcerons, tant que les conditions seront réunies, de poursuivre cette politique", a déclaré Roland Tripard, président du directoire du groupe. Seloger.com a par ailleurs estimé que le contexte de marché s'avère plus favorable pour l'immobilier ancien. "Le redressement observé depuis le début du quatrième trimestre 2009 devrait au moins conduire à une stabilité des volumes de transactions en 2010", anticipe-t-il. Le groupe estime, sauf retournement de la conjoncture, être en mesure de réaliser en 2010 des performances supérieures au consensus, soit une croissance à deux chiffres pour l'activité et la profitabilité. Il table sur un chiffre d'affaires compris entre 81 et 84 millions d'euros permettant de dégager un Ebitda entre 42 et 44 millions.
Immobilier
Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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