(AOF) - En hausse pendant la majorité de la séance, les marchés européens ont creusé leurs pertes dans l'après-midi, le rebond des cours du pétrole n'ayant pas survécu plus de quelques heures. Wall Street était également mal orienté. La prudence a d'autant plus été de mise que nous sommes à deux jours de deux échéances majeures : le premier tour de l'élection présidentielle en Grèce et la décision de politique monétaire de la Fed. Le CAC 40 a clôturé en retrait de 2,52% à 4 005,38 points après avoir déjà perdu 7% la semaine dernière. Le FTSE Eurotop 100 a, lui, cédé 2,43% à 2 604,97 points. En Europe, Hennes & Mauritz a reculé ce lundi à la Bourse de Stockholm malgré la publication de chiffres de ventes supérieurs aux prévisions du marché. Le titre du deuxième groupe de prêt-à-porter du monde, derrière Inditex qui possède Zara, a ainsi reculé de 0,57% à 312 couronnes suédoises. L'enseigne a indiqué que son chiffre d'affaires TVA comprise avait bondi de 10% sur un an au mois de novembre. Cette croissance est supérieure aux attentes du marché. Les analystes interrogés par Reuters tablaient en effet en moyenne sur une hausse de 9%. En France, le mariage entre les sociétés françaises de services pétroliers, Technip et CGG, n'aura pas lieu. Faute d'avoir trouver avec sa cible une alternative à son projet initial de rachat de 1,47 milliard d'euros, Technip a renoncé à lancer une offre sur le spécialiste de la sismique. En Bourse, l'action Technip a progressé de 1,01% à 46,685 euros tandis que le titre CGG, un temps réservé à la baisse, a chuté de 29,28% à 4,884 euros. Les investisseurs ont été rassurés par la décision de Technip de ne pas entamer une bataille boursière potentiellement couteuse. Fimalac a bondi de 14,73% à 60,52 euros. Après approbation de leur conseil d'administration, Fimalac et Hearst ont conclu un protocole d'accord qui conduira à la cession par le premier de la cession de 30 % de Fitch Group au second. Le prix provisoire de cette transaction a été fixé à 1,965 milliard de dollars pour 30% des actions, ce qui correspond à une valeur nette globale de 6,55 milliards de dollars pour l'agence de notation. La holding de Marc Ladreit de Lacharrière continuera à détenir 20 % de Fitch Group.
L'indice Empire State de l'activité manufacturière dans la région de New York est tombé à -3,6 points en décembre, contre un consensus Reuters de 12,40 points et après 10,16 en novembre. L'indice NAHB de la confiance des promoteurs immobiliers est ressorti à 57 en décembre, soit légèrement inférieur aux attentes du consensus Reuters qui tablait sur 58, comme au mois de novembre dernier. La production industrielle américaine a progressé de 1,3% en novembre, surpassant les attentes du consensus Reuters qui tablait sur une progression moindre, à 0,7%, après un recul de 0,1% en octobre. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est, pour sa part, établi à 80,1%, après 78,9% en octobre. A la clôture, l'euro est pratiquement stable face au dollar à 1,2462.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5
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