(AOF) - J.C. Penney a dévoilé un recul de son chiffre d'affaires de 16,4% à 2,365 milliards de dollars au premier trimestre et une chute de ses ventes à périmètre comparable de 16,6%, conformément à l'avertissement émis par la chaîne de grands magasins la semaine dernière. La marge brute, elle, a baissé de près de 7 points de pourcentage et n'atteint plus que 30,8% sur la période, close le 4 mai dernier. Le distributeur a aussi annoncé une perte nette de 348 millions de dollars, soit 1,58 dollar par action, à comparer avec une perte de 163 millions ou 75 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, J.C. Penney dévoilé une perte de 1,31 dollar par action. Les analystes interrogés par Thomson Reuters anticipaient en moyenne une perte de seulement 82 cents par action. En proie à une forte désaffection de sa clientèle après un tournant stratégique raté, le distributeur semble aller de Charybde en Scylla. "Beaucoup de travail nous attend, mais en écoutant nos clients et en leur offrant l'expérience commerciale qu'ils attendent, nous avons bon espoir d'améliorer nos performances au bénéfice de nos fournisseurs, associés et actionnaires", a cependant déclaré le nouveau directeur général de Myron Ullman, en poste depuis le mois dernier et qui a succédé à Ron Johnson.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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