(AOF) - STMicroelectronics (ST) a annoncé que Carlo Ferro, PDG de ST-Ericsson, reprendra ses fonctions de directeur financier (CFO) de ST, tout en assumant des responsabilités supplémentaires. En plus de ses fonctions de CFO, Carlo Ferro sera responsable des activités juridiques, de la planification centrale des opérations, des achats, des technologies de l'information et des relations avec les investisseurs. Il conserve par ailleurs ses attributions de PDG de ST-Ericsson, la co-entreprise détenue à parts égales par ST et Ericsson, jusqu'à son démantèlement effectif. Carlo Ferro a occupé le poste de CFO de ST pendant neuf ans, de mai 2003 à mars 2012, date de sa nomination à titre temporaire au poste de Chief Operating Officer de ST-Ericsson. " Au cours de dix-huit derniers mois, Carlo a accompli un travail exceptionnel au sein de ST-Ericsson, tout d'abord au poste de Chief Operating Officer (COO), puis en prenant la direction de la Société en tant que directeur général au cours de la période de transition qui a abouti à la séparation de la co-entreprise ", a déclaré Carlo Bozotti, PDG de ST. " Sous la direction de Carlo Ferro, la transition s'est déroulée conformément au calendrier fixé, avec des coûts de sortie inférieurs aux prévisions et un impact social minimisé. Nous bénéficierons de son retour à un poste entièrement opérationnel assorti de responsabilités étendues au sein de ST. " " Je souhaite remercier Mario Arlati pour le dévouement et l'engagement dont il a fait preuve tout au long de son mandat de directeur financier au cours des dix-huit derniers mois ", a ajouté Carlo Bozotti. " Mario sera désormais responsable de la gestion des stratégies et des activités commerciales (Strategies and Business Management) au sein du segment Sense & Power and Automotive, et me sera directement rattaché. " La nomination de Carlo Ferro sera effective à compter du 5 août 2013.
Les points forts de la valeur
- Cinquième mondial et premier européen des semi-conducteurs destinés aux telecoms, aux produits de consommation électronique, à la robotisation ; - Leader mondial dans les microsystèmes électromécaniques (Mems) et dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles, un marché qu'il contrôle à 48 %, loin devant ses concurrents ; - L'une des entreprises les plus innovantes de son secteur, notamment dans les microcontrôleurs et l'électronique de puissance ; - Croissance portée par la demande chinoise et le développement des smartphones, des écrans tactiles et autres " netbooks " ; - Démantèlement de la co-entreprise ST-Ericsson dédiée à la téléphonie mobile, ce qui permettra, d'ici la fin 2013, la disparition d'un foyer de pertes ; - Situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Pression concurrentielle forte dans les circuits intégrés pour mobiles ; - Dynamiques de croissance et positions technologiques dans les autres branches masquées par les difficultés de ST-E; - Rentabilité inférieure à celle des autres poids lourds du secteur en raison d'une structure de coûts fixes élevés, notamment en Europe.
Comment suivre la valeur
- Secteur très cyclique et fortement dépendant des secteurs automobile, informatique, industriel et grand public ; - Evolution du niveau des stocks mondiaux de semi-conducteurs, inversement corrélé à la demande ; - Volatilité du cours au dollar et aux commentaires de son concurrent américain Texas Instruments ; - Retombées de la récente réorganisation du groupe en deux divisions, SPA (Sense Power and Automotive, produits de détection et de puissance et composants pour l'automobile) et EPS (Embedded Processing Solutions ou solutions de traitement embarquées) qui vise à abaisser les charges d'exploitation dans les usines dès 2014 ; - Evolution du conflit entre ST-Ericsson et Samsung, qui pourrait déboucher sur un accord amiable; - Avancées technologiques dans la WI-FI après l'accord de licence avec le californien Quantenna ; - Croissance externe éventuelle dans les segments de marché porteur (énergie, santé) ; - Valeur non opéable, contrôlée à 27,5 % par ST Holding, société détenue à parité par les états italien et français.
Electronique
Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 39.66 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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