(AOF) - Les indices européens ont terminé globalement la semaine en hausse, portés par de bons indicateurs macro-économiques. Le CAC 40 a enregistré sa huitième semaine consécutive de hausse en gagnant 1,16% depuis lundi, après une croissance de 0,75% aujourd'hui, à 4 123,89 points. Il s'agit de son niveau le plus élevé pour une clôture hebdomadaire depuis fin avril 2011. En revanche, le Dow Jones s'apprête à perdre près de 2% sur 5 jours en raison des craintes d'un retour prématuré à plus d'orthodoxie monétaire outre-Atlantique. Aujourd'hui, de bons indicateurs ont porté les valeurs françaises et européennes. En zone euro, l'inflation ressort exactement conforme aux attentes et en dessous des 2% comme le souhaite la Banque centrale européenne. L'accroissement de l'excédent commercial participe quant à lui à combler encore davantage les déficits. Aux Etats-Unis en revanche, l'indice de confiance des consommateurs très inférieur aux attentes a refroidi les ardeurs suscitées par les permis de construire et la productivité supérieurs aux attentes. Il est ressorti à 80 en août contre un consensus de 85,5 et un niveau de 85,1 en juillet. La productivité agricole au deuxième trimestre a quant à elle bondi à +0,9% contre un recul de 1,7% au trimestre précédent. Du côté des valeurs, les télécoms ont largement profité de l'offre de rachat du néerlandais KPN par America Movil dévoilée vendredi dernier. Orange a gagné ainsi 5,46% sur la semaine, à 7,974 euros et le titre Bouygues se négocie à 24,555 euros (+4,65%). En revanche, Publicis a terminé à 56,82 euros (-2,54% sur 5 jours) après l'annonce jeudi de l'acquisition d'Engauge Marketing LLC, agence de publicité et de services numériques située à Columbus (Ohio).
Les points forts de la valeur
- Troisième réseau publicitaire mondial, présent sur 109 pays avec ses trois réseaux Publicis, Saatchi et Leo Burnett, une présence Internet sous la marque unique VivaKi et les centrales d'achat Zenith et Starcom ; - Le groupe publicitaire le plus rentable au monde ; - Positionnement réussi sur les pays émergents (un quart des facturations) et sur le numérique (un tiers du chiffre d'affaires, une position de leader mondial avec les marques Digitas, Razorfish et Rosetta) ; - Portefeuille de clientèle de grande qualité, avec les marques L'Oréal, Nestlé, Procter & Gamble, Sanofi ou Toyota ; - Capacité à amortir les chocs conjoncturels et à maintenir la croissance des profits dans une conjoncture morose ; - Montée en puissance des marges du numérique ; - Qualité reconnue et vision stratégique du management ; - Situation financière très saine.
Les points faibles de la valeur
- Evolution sur un marché publicitaire déprimé dans les pays matures et volatil dans les économies émergentes ; - Absence du secteur de la publicité sur les portables, en forte croissance ; - Maintien d'une stratégie de réduction des coûts à terme difficilement supportable pour s'adapter à la pression sur les prix imposés par les annonceurs et à la hausse des salaires dans les pays émergents ; - Incertitudes sur la succession de Maurice Lévy, président du Directoire ; - Valeur chère en Bourse, à ses plus hauts depuis douze ans.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture américaine et au billet vert ; - Capacités de résistance au marasme économique en Europe ; - Orientation du modèle économique vers l'offre de stratégies technologiques de fidélisation des clientèles et de marketing interactif, encore illustrée en début d'année par l'acquisition de l'indien Neev, l'un des leaders nationaux des applications sur le Cloud ; - Poursuite de la croissance externe à laquelle seront consacrés 500 MEUR en 2013, l'objectif étant de réaliser 75 % de l'activité dans les pays émergents et le numérique en 2018 (déjà l'indien Neev) ; - Possibilité d'un dividende exceptionnel ou de rachats d'actions vers la fin de l'année ; - Capital ouvert, le premier actionnaire étant Elisabeth Badinter, à hauteur de 9,1 %.
Communication - Publicité
En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/MAF/500
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 105.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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