(AOF) - En nette progression à l'ouverture, les Bourses européennes ont effacé une partie de leurs gains en raison des inquiétudes qui pèsent sur les perspectives de croissance en Europe. La BCE, qui a laissé ses taux inchangés, a revu à la baisse ses prévisions économiques pour la zone euro, laissant entendre qu'une contraction de l'activité en 2013 était très probable avant un retour à la croissance en 2014. A la clôture, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,31% à 3601,65 pts après avoir évolué sur des plus hauts de l'année à 3621,45 pts tandis que le Footsie Eurotop a gagné 0,69% à 2322,27 pts. Sur le front des valeurs, Daimler a progressé de 1,34% à 38,71 euros, les investisseurs ont salué le dénouement du dossier EADS. Le nouveau pacte d'actionnaires conclu par la France, l'Allemagne et l'Espagne permet au constructeur automobile allemand de se désengager, comme il le souhaitait, du géant européen de l'aéronautique. Et le propriétaire de Mercedes-Benz n'a pas traîné. Dès hier soir, il a annoncé la mise en vente de la moitié de sa participation dans EADS, soit 7,5% pour un montant de 1,66 milliard d'euros au prix unitaire de 27,23 euros, soit sans décote comparé au cours de clôture d'EADS hier soir. A la Bourse de Paris, l'accord de gouvernance d'EADS a été largement salué par les investisseurs, au vu de la belle envolée du titre de 7,97% à 29,4 euros. Le géant de l'aéronautique européen a confirmé que les droits de vote seraient désormais de 12% pour la France, 12% pour l'Allemagne, et de 4% pour l'Espagne. Concrètement, l'Allemagne doit donc porter sa part de 1% à 12%, via la banque publique KfW, en rachetant des parts à Daimler et au fonds d'investissement allemand Dedalus. Contre la tendance, GDF Suez s'est effondré à la Bourse de Paris. Lanterne rouge du CAC 40, le titre a chuté de 11,34% à 15,285 euros après être tombé à 14,55 euros, un plus bas historique depuis son introduction en Bourse en juillet 2005. Le champion français de l'énergie est sanctionné lourdement après la révision à la baisse de ses objectifs 2013 et 2014 dans un contexte économique difficile en Europe où le groupe réalise 45% de son chiffre d'affaires.
Le chômage a accusé une nouvelle hausse en France au troisième trimestre, a annoncé l'Insee. Le taux de chômage au sens du BIT s'est établi à 10,3% de la population active en France (y compris Dom) en moyenne sur le troisième trimestre 2012. Pour la France métropolitaine, avec 2,8 millions de personnes au chômage, le taux de chômage s'élève à 9,9%. Il est en hausse de 0,1 point par rapport au deuxième trimestre 2012 révisé, après une progression de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Après un repli de 0,2% au trimestre précédent, la zone euro a enregistré une contraction de son activité de 0,1% au troisième trimestre, a annoncé l'office européen de statistiques Eurostat, en publiant une deuxième estimation. En Allemagne, les commandes à l'industrie ont nettement progressé de 3,9% en octobre contre une baisse de 2,4% en septembre (chiffre révisé de -3,3%). Le consensus tablait sur une hausse moins prononcée de 0,9%. La Banque centrale européenne a indiqué, dans le cadre de sa décision de politique monétaire, qu'elle laissait inchangés ses taux directeurs. Dans le détail, le taux de refinancement, principal instrument de la politique monétaire de la BCE reste à 0,75%. Le taux de facilité est resté à 0,0% et le taux de prêt marginal à 1,5%. Les investisseurs attendent les commentaires du président de l'institution, Mario Draghi, à partir de 14h30. Aux Etats-Unis, 370 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été recensées lors de la semaine du 1er décembre. Les économistes visaient 382 000 après 395 000 (chiffre révisé de 393 000) la semaine précédente. Vers 17h35, l'euro cote 1,2966 face au billet vert.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Ventes au détail : Ces chiffres sont très suivis par les économistes car les ventes au détail constituent une part importante de la consommation des ménages. Aux Etats-Unis, elles représentent ainsi le tiers de la consommation qui est la principale composante du PIB. Ils permettent également de valider ou relativiser les indications de l'indice de confiance des ménages du Conference Board. Outre Atlantique ce rapport est publié par le département américain du commerce qui donne une estimation du total des ventes au détail (y compris celles des produits alimentaires) réalisées sur un mois, d'après un échantillon de 5000 établissements détaillants. FTB/MAF/5
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