(AOF) - Schneider Electric a dévoilé avant Bourse un chiffre d'affaires de 5,67 milliards d'euros au titre de son premier trimestre, en croissance de 2,5% à périmètre et taux de change constants (+7,7% en données publiées). Le leader mondial des équipements électriques basse et moyenne tension dit avoir été pénalisé par des effets devises toujours négatifs, lesquels ont tendu à réduire l'impact de ses dernières acquisitions et de l'amélioration de l'activité en Europe de l'Ouest. L'intégration d'Invensys, finalisée en janvier dernier, a constitué l'essentiel de l'effet d'acquisition positif de 10,4 points de pourcentage enregistré sur la période. Concernant ses perspectives annuelles, Schneider Electric a maintenu sa prévision d'une croissance organique modérée à un chiffre de ses revenus. Le groupe continue par ailleurs de tabler sur une légère hausse proforma de sa marge d'Ebita ajusté à 14,4%, hors effet de change négatif attendu entre 900 millions et un milliard d'euros sur le chiffre d'affaires 2014, après -879 millions en 2013.
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial des équipements pour la gestion de l'énergie, organisé en 5 grands métiers : les solutions et services (43 % des ventes), les infrastructures de distribution de l'électricité (27 %), l'industrie (17 %), les data centers (14 %) et la construction (7 %) ; - Implantation géographique équilibrée entre l'Europe (23 %), l'Amérique du Nord (23 %), l'Asie-Pacifique (28 %) et le reste du monde ; - Positionnement sur les thématiques énergétiques porteuses : efficacité énergétique, smart grids, intégration des énergies renouvelables, électrification/urbanisation des zones émergentes, modernisation des réseaux...; - Innovation produit et amélioration opérationnelle au coeur de la stratégie ; - Situation financière encore assainie par les politiques de réduction de coûts ; - Feu vert des Autorités britanniques à l'OPA-OPE sur le concurrent britannique Invensys, jugée prometteuse par les analystes, en termes de synergies et de relution sur le bénéfice par action dès 2014; - Visibilité boursière accrue après l'intégration dans l'indice Stoxx Europe 50, en mars 2013.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité structurelle sur les perspectives de croissance en raison d'un cycle d'activité court ; - Forte sensibilité à la cherté de l'euro, notamment par rapport aux devises émergentes d'Asie-Pacifique, ce qui a entraîné un avertissement sur chiffre d'affaires et résultat 2013 ; - Marchés de la construction, notamment non résidentielle, et de l'investissement industriel toujours en berne en Europe ; - Inquiétudes confirmées sur un ralentissement du marché de la construction en Chine (13 % des ventes) et risques d'un éclatement de la bulle immobilière ; - Secteur de la gestion de l'énergie peu connu du grand public : métiers difficiles à appréhender pour les investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du marché immobilier, notamment européen et chinois ; - Poursuite des réductions de coûts (- 8 % entre 2012 et 2014), dans la production et dans les fonctions support, organisées dans le plan stratégique " Connect "; - Réalisation des objectifs 2014, soit une " croissance modérée à un chiffre " pour le chiffre d'affaires, une hausse inférieure à 1 % pour la marge opérationnelle et une forte hausse, non chiffrée, du bénéfice par action ; - Capital éclaté mais non opéable en raison de la présence de la Caisse des dépôts (3,7 %).
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 156.50 EUR | ||||||||
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Date du cours | 28/09/2023 | ||||||||
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