(AOF) - Les marchés actions européens ont lourdement chuté aujourd'hui. Les principaux indices ont ainsi aligné une cinquième séance consécutive de baisse. Cette spirale baissière a été alimentée par plusieurs facteurs rappelant la fragilité de l'économie européenne et mondiale : l'instabilité politique en Grèce, la chute du pétrole, la faiblesse de la production industrielle en zone euro et le ralentissement de la production industrielle en Chine. Au final, le CAC 40 a cédé 2,77% à 4 108,93 points. Le FTSE Eurotop 100 a décroché de 2,76% à 2 069,58 points. Sur la semaine, le CAC 40 a lâché 7%. Commerzbank (-2,79% à 11,33 euros) a enregistré aujourd'hui l'un des déclins les plus prononcés de l'indice allemand DAX 30 à la suite d'information de presse selon lesquelles la banque pourrait débourser plus d'un milliard de dollars (804 millions d'euros) dans le cadre du règlement amiable de plusieurs enquêtes aux Etats-Unis. La deuxième banque allemande est soupçonnée par les autorités américaines d'avoir réalisés des transactions avec l'Iran, Cuba et d'autres pays visés par des sanctions américaines. Danone a cédé 2,83% à 53,84 euros après avoir ajusté ses objectifs annuels. Le numéro un mondial des produits laitiers frais et de l'eau en bouteille prévoit désormais une croissance organique supérieure à 4,5% alors qu'en octobre dernier, il évoquait un objectif situé entre 4,5% et 5,5%. La marge opérationnelle est aujourd'hui attendue en recul de moins de 20 points de base en données comparables alors qu'elle était prévue à plus ou moins 20 points de base auparavant. Elior a décroché de 5,95% à 12,65 euros ce vendredi après la publication hier de résultats annuels pourtant supérieurs aux prévisions mais accompagné d'un abaissement d'objectifs. Le groupe de restauration collective et de services aux entreprises a affiché un résultat net part du groupe de 48 millions d'euros, contre 9 millions un an auparavant. Son Ebitda est ressorti à 447 millions d'euros, en hausse de 5,5% au terme de son exercice décalé clos fin octobre dernier L'analyste Credit Suisse tablait sur 296 millions.
En novembre 2014, le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) a augmenté par rapport au mois d'octobre (+1,0 % tous types d'entreprises confondus), a indiqué l'Insee ce vendredi. Cette hausse est plus marquée hors auto-entrepreneurs (+1,5 %). L'indice des prix à la consommation en France a baissé de 0,2% en novembre après être resté stable le mois précédent, a annoncé l'Insee. Corrigé des variations saisonnières, il a diminué de 0,1%. Sur un an, cet indice a augmenté de 0,3 %, en repli par rapport à octobre (+0,5 %). L'indice des prix IPCH, qui permet la comparaison avec les autres pays européens, a reculé de 0,2% en novembre, mais a progressé de 0,4% sur un an. En octobre 2014 par rapport à septembre 2014, la production industrielle a augmenté de 0,1% dans la zone euro. Les économistes tablaient sur +0,2% après +0,5% en septembre (chiffre révisé de +0,6%). En octobre 2014 par rapport à octobre 2013, la production industrielle a crû de 0,7% contre un consensus de +0,6%. L'indice de confiance des ménages américains est ressorti à 93,8 en décembre, contre 88,8 en novembre et un consensus Reuters de 89,5. Aux Etats-Unis, les prix à la production ont reculé de 0,2% en novembre après avoir progressé de 0,2% en octobre. Ils étaient attendus en repli de 0,1% selon le consensus Reuters. Hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation, ils sont restés stables. Le marché anticipait une progression de 0,1%. A 17h40, l'euro cote 1,2476 dollar, en hausse de 0,59%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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