(AOF) - Maurel & Prom a réalisé en 2013 un résultat net de 62,5 millions d'euros, en hausse de 53% pour un résultat opérationnel de 312,4 millions, en progression de 68%. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne un résultat net de 86,5 millions et un résultat opérationnel de 303 millions. Le chiffre d'affaires de la société pétrolière a grimpé de 29% à 580 millions. Cette progression, amorcée en 2010, résulte de la hausse de la production et des volumes vendus au Gabon et devrait se poursuivre sur l'ensemble de l'exercice 2014. Maurel & Prom a indiqué que ces réserves (prouvées et probables) atteignaient 184 millions de barils au 1er janvier contre 195 millions un an plus tôt en raison de l'application de termes plus restrictifs au Gabon. Cet effet négatif est cependant compensé par l'allongement de la durée de vie des contrats, ce qui explique en partie la forte hausse (+161%) des seules réserves prouvées. Le groupe dirigé par Jean-François Henin a confirmé son objectif de production de 35.000 barils par jour au Gabon à fin 2014, contre 29.000 barils atteints fin 2013. Des forages doivent en outre avoir lieu cette année au Mozambique sur des champs pétroliers où Maurel & Prom est engagé et qui pourraient représenter pour lui un enjeu majeur en cas de succès. Maurel & Prom a renoncé au dividende au titre de 2013. Le groupe avait versé un dividende de 0,40 euro par action au titre de 2012.
Les points forts de la valeur
- Producteur pétrolier au Gabon et en Colombie, producteur gazier en Tanzanie et explorateur au Mozambique, en Namibie et au Pérou, avec près de 200 millions de barils de pétrole de réserves ; - Historique de rotation active et réussie du portefeuille minier, par cession à d'autres opérateurs ou par entrée en Bourse (introduction fin 2011 de Maurel & Prom Nigeria) ; - Réduction du profil de risque avec la montée en puissance des champs gabonais qui devrait assurer une hausse de l'activité de 25 à 30 % en 2013 et 2014 ; - Bonnes perspectives du partenariat avec MPI au Canada ; - Intérêt spéculatif car manque de taille critique pour rester indépendant.
Les points faibles de la valeur
- Valeur cyclique très fortement dépendante des cours du pétrole et des résultats de ses explorations ; - Méconnaissance de la recherche pétrolière par les investisseurs ; - Perte nette au premier semestre du fait d'une provision sur la participation dans Tuscany ; - Rumeurs, démenties, de nationalisation des actifs ou de litige fiscal au Gabon ; - Métier très aléatoire et forte volatilité en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Plus forte sensibilité des sociétés pétrolières juniors comme M&P au prix du baril, dont les analystes attendent un repli en 2014 ; - Valorisation boursière corrélée aux découvertes ou acquisitions, rapportées à la taille de la société ; - Type de sociétés convoité par les majors, à la peine pour renouveler leurs réserves ; - Résultats du permis " Bloc M2 ", situé à 200 kms des côtes birmane, obtenu avec PetroVietnam ; - Interrogations sur la cession des actifs gabonais à des pétrolières asiatiques, Sinopec, l'indonésien Pertamina ou Oil India ; - Attentes des investisseurs sur la production au Gabon et sur une hausse de la distribution aux actionnaires ; - Réflexion sur une double cotation, à Londres probablement vers la fin 2014, pour un accès plus aisé aux sources de financement ; - Société régulièrement sujette à des rumeurs d'OPA et figurant dans la liste des cibles potentielles de Exane, les actionnaires stratégiques détenant 36 % du capital.
Pétrole et parapétrolier
Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 6.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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