(AOF / Funds) - Produit de la gamme de gestion de trésorerie flexible du CM-CIC Asset Management, Union Trésorerie Plus vise à obtenir, sur la période de placement recommandée, une rémunération supérieure à celle de l'Eonia arithmétique, et ce au travers de deux moteurs de performance : le crédit et des stratégies d'arbitrage sur les taux. Le risque associé à la mise en place de ces deux moteurs est toutefois encadré puisque la volatilité du fonds ne doit pas dépasser 0,5 %. "Au vu des faibles rendements que délivrent les fonds monétaires réguliers depuis plusieurs mois et des perspectives de remontée très progressive des taux directeurs, ce produit permet aux investisseurs de dynamiser leurs placements à court terme dans une enveloppe de risque très encadrée", précise Eliane Broustra, la gérante du fonds.
L'atout d'Union Trésorerie Plus ne s'est pas démenti pendant la crise. Au plus fort de la tempête, la volatilité du fonds a été de 0,45 %. Sur l'année 2009, elle était de 0,29 %. Elle se situait, fin février, à 0,27 %. Cet encadrement du risque ne nuit pas pour autant aux performances du fonds. Union Trésorerie Plus affichait, à fin janvier, une progression sur 3 ans glissants de 10,76 % contre 8,46 % pour l'Eonia. "Sur cette période, la performance du fonds est supérieure à celle de l'Eonia, ce qui démontre sa capacité à remplir son objectif de gestion même dans un contexte de marché difficile", précise Eliane Broustra. Stables pendant la crise, les encours sous gestion du fonds sont passés de 200 millions d'euros début 2009 à 280 millions en fin d'année.
Le processus d'investissement d'Union Trésorerie Plus s'articule en deux grandes étapes. La première consiste à sélectionner la zone de la courbe des taux sur laquelle se positionner. Eliane Broustra va pour cela s'appuyer sur les conclusions du comité de gestion de taux de CM-CIC AM. Celui-ci définit chaque semaine une allocation en fonction des anticipations sur la courbe des taux (jour le jour à 2 ans) et identifie les points à privilégier avec une sensibilité maîtrisée. La surperformance par rapport à l'Eonia va ensuite être essentiellement réalisée par le bon choix en termes de signature de crédit. C'est précisément la seconde étape du processus d'investissement. Avec l'appui de la cellule "recherche-analyse-crédit", un comité, réuni régulièrement, définit les signatures sur lesquelles les fonds de la gamme vont pouvoir investir dans une limite donnée d'exposition. Eliane Broustra va ensuite sélectionner au sein de cet univers celles qui lui semblent offrir le meilleur couple rendement/risque pour la mise en place du moteur Crédit, en respectant plusieurs critères : une notation "investment grade", une échéance inférieure ou égale à deux ans et la plupart du temps à taux variables. La gérante peut également participer aux émissions sur le marché primaire. "Les émissions primaires à taux variables sont d'une manière générale moins nombreuses, souligne Eliane Broustra. Après une année 2009 toutefois assez riche, la sélection est désormais de mise d'autant que les rendements offerts par les nouvelles émissions sont moins généreux." Quant aux stratégies dites d'arbitrage sur les taux, elles sont mises en place au travers de contrats Futures. Eliane Broustra va, pour chaque stratégie, fixer un objectif de niveau, un objectif de gain pour le fonds, compris entre 0,1 % et 0,15 %, ainsi qu'un stop-loss compris également entre 0,1 % et 0,15 %.
CM-CIC Asset Management est la société de gestion d'actifs pour compte de tiers du groupe Crédit Mutuel-CIC. Elle commercialise pour chaque réseau bancaire des gammes de produits spécifiques. Avec plus de 67 milliards d'euros d'encours, CM-CIC Asset Management, se place, à fin 2009, au 5e rang national des groupes financiers en actifs gérés. La société de gestion s'est affichée en 2009 à la première place en terme de collecte parmi les grands réseaux en France (source EuroPerformance). Au-delà de la collecte en trésorerie régulière, la gestion flexible de trésorerie a profité en 2009 de cette dynamique, notamment avec des collectes nettes de 85 millions d'euros sur Union Trésorerie Plus, 38 millions sur Union Evolution, 31 millions sur Union Exclusif et 25 millions sur Union Alpha.
Comment réussissez-vous à contenir la volatilité du fonds sous les 0,5 % ?
La maturité des titres composant le fonds est un premier élément permettant de limiter le risque. 30 % à 50 % de l'actif est investi sur des maturités inférieures à 3 mois, tandis que 50 % à 70 % est positionné sur des titres Crédit ayant des échéances inférieures ou égales à deux ans. Nous veillons également à obtenir une bonne dispersion des maturités sur la partie Crédit, qui représentait fin février 57 % de l'actif du fonds : 24 % était positionné sur des émissions entre 3 mois et 1 an et 33 % entre 1 et 2 ans. A cette date, la durée de vie moyenne du portefeuille était de 8,5 mois. A quoi s'ajoute une très grande diversification du nombre de positions, avec au moins 50 lignes, ainsi qu'une très grande diversité au sein des positions Crédit. Chacune de ces lignes ne représente en moyenne que 1,5 % de l'actif, sélectionnée aussi bien au sein des émissions d'établissements financiers que corporate. Fin février, 22 % de l'actif Crédit était positionné sur des émetteurs corporate et 35 % sur des Financières. S'agissant du second moteur de performance, nous allons calculer, pour chaque stratégie d'arbitrage, la volatilité induite par son introduction en portefeuille afin de s'assurer qu'elle ne viendra pas faire progresser la volatilité du fonds au-delà de 0,5 %.
Le Crédit recèle-t-il encore un potentiel de performance après une très belle année 2009 ?
Même si les spreads se sont nettement resserrés l'an dernier, ils sont encore supérieurs à leurs niveaux ante crise. Il reste donc un potentiel de resserrement, notamment sur les émissions de courte échéance. L'afflux constant de liquidités sur cette classe d'actifs ainsi que la forte baisse du taux de défaut vont également contribuer à réduire davantage les spreads. Qui plus est, le Crédit bénéficie depuis quelques mois d'arbitrages au détriment des émissions d'Etat jusque-là considérées "sans risque" en raison des inquiétudes sur l'explosion de la dette souveraine suite aux plans de relance et sa soutenabilité.
Quel type de stratégie d'arbitrage mettez-vous en place pour le second moteur de performance ?
Nous avons récemment mis en place une stratégie d'aplatissement de la courbe des taux entre 2 et 5 ans au sein de la zone euro du fait d'une pentification historique entre ces deux échéances. Cette stratégie n'a pas été mise en place par anticipation d'un resserrement rapide de la politique monétaire de la BCE, qui au contraire ne le fera que très progressivement selon nous. Il s'agit plus précisément de saisir une opportunité tactique. Nous surveillons également les spreads sur les émissions souveraines et pourrions mettre en place une stratégie de resserrement de certains spreads par rapport aux taux allemands dans la perspective d'un apaisement des inquiétudes sur la dette publique. Nous attendons également des points d'entrée intéressants pour à nouveau mettre en place la stratégie Atlantique, qui consiste à bénéficier de la surperformance du taux à 10 ans allemand par rapport au taux à 10 ans américain. Nous l'avons entrée à deux reprises l'an dernier. Nous avons en revanche pris nos bénéfices en début d'année sur la stratégie Barbell 2-5-10 ans qui consistait à profiter d'une surperformance du taux 5 ans contre les taux 2 et 10 ans allemands. Les différentes stratégies d'arbitrage que nous avons mises en place en 2009 ont apporté entre 40 et 45 points de base de performance au fonds. Nous avons récemment réduit notre exposition au secteur des matériaux après le très fort rebond en 2009 dans le sillage des annonces de vastes programmes d'infrastructures dans le cadre du plan de relance chinois. Nous restons par ailleurs très prudents sur le secteur bancaire. Même si nous ne pensons pas que les banques chinoises soient menacées par les faillites, nous estimons que le financement du plan de relance par emprunts bancaires induit en quelque sorte un "service national" mené par ces établissements avec en conséquence un impact sur leur rentabilité. Carole Leclercq
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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