(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé la séance de jeudi sur une modeste hausse après s'être montrés hésitants durant l'essentiel de la journée. Le regain de confiance observé ces derniers jours n'a pas totalement effacé les craintes des marchés sur le front de la crise de la dette grecque, qui n'est toujours pas résolue, et au sujet de laquelle Athènes poursuit ses discussions avec les créanciers privés. A la clôture, les indices CAC 40 et Eurotop 100 avançaient respectivement de 0,27% à 3 376,66 points et de 0,19% à 2 208,72 points. Deutsche Bank (- 0,78% à 33,77 euros) a publié aujourd'hui une perte avant impôts de 351 millions d'euros au titre du quatrième trimestre contre un bénéfice avant impôts de 707 millions d'euros un an plus tôt. Il s'agit d'une mauvaise surprise, puisque les analystes anticipaient un bénéfice de 1,05 milliard d'euros sur cette période. Ce chiffre s'explique par une perte de 422 millions d'euros enregistrée en banque de financement et d'investissement. Les 392 millions d'euros de bénéfices dégagés en banque de détail et gestion d'actifs n'ont pas permis de compenser cette perte. En baisse de 5,65% à 21,7 euros, Ipsen a connu aujourd'hui la plus forte baisse du SBF120. Les investisseurs sanctionnent l'annonce de fortes dépréciations d'actifs dans le sillage d'un chiffre d'affaires annuel légèrement décevant. Le laboratoire a vu ses ventes augmenter de 5,4% à 1,16 milliard d'euros l'an dernier, dont 295,8 millions (+14,6%) au dernier trimestre, à la faveur de sa médecine de spécialités (oncologie, endocrinologie et neurologie). L'action Altran (+3,13% à 3,92 euros) a enregistré l'une des plus fortes hausses de l'indice SBF 120. Le spécialiste du conseil en technologie a présenté un chiffre d'affaires 2011 en ligne avec les attentes et s'est déclaré " raisonnablement confiant pour 2012 " malgré un contexte macroéconomique incertain. Ce commentaire fait écho à celui de son concurrent Alten, mardi. Ce dernier avait indiqué que le début de l'année 2012 était rassurant, voire encourageant malgré un contexte économique déprimé fin 2011.
Les prix producteurs ont reculé de 0,2% au mois de décembre en zone euro, conformément aux attentes des analystes. En rythme annuel, ils affichent une hausse de 4,2%. Aux Etats-Unis, le département du travail a enregistré la semaine dernière 367 000 nouvelles inscriptions au chômage après 379 000 la semaine précédente. Les économistes visaient 375 000. A la clôture, l'euro cote 1,3132 face au billet vert.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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