(AOF / Funds) - " A l'horizon cinq ans, il n'y aura quasiment plus de AAA ", prédit Alexandre Hezez, responsable de la gestion chez Convictions AM lors d'un point mensuel avec la presse. " Le triple A n'est désormais plus la religion ", ajoute-il, comme en témoigne l'effet nul sur les spreads OAT-Bund de la dégradation de la note de la France par Moody's dernièrement, anticipant sur ce point un " changement de paradigme ". La perte du triple A de la France risque d'entraîner celle des autres AAA européens à l'instar de la Finlande, du Luxembourg, des Pays-Bas et surtout de l'Allemagne. Alexandre Hezez évoque deux raisons à cet effet " cascade ". D'une part, la solidarité des pays les plus riches de la zone euro à l'égard des pays les plus fragiles. En tant que principaux bailleurs de fonds du MES (Mécanisme européen de stabilité), les pays de rating AAA se retrouvent fragilisés par les risques potentiels des pays périphériques. Ces derniers ne pourront profiter du MES, largement épuisé, s'ils devaient en avoir besoin à l'avenir. D'autre part, l'absence de financement monétaire discrétionnaire de la BCE constitue une " vulnérabilité particulière ". " La BCE ne monétise pas à la différence de la Fed et de la Banque du Japon ", souligne le responsable de la gestion chez Convictions AM. AUT/MAF
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