(AOF) - Legrand publie des résultats semestriels en légère hausse. Le fabricant de matériel électrique enregistre un résultat net part du groupe en très légère hausse de 0,4% à 269,8 millions d'euros. Le résultat opérationnel ajusté progresse quant à lui de 0,2% à 457,5 millions d'euros, établissant la marge opérationnelle à 20,3% contre 20,5% il y a un an. Le chiffre d'affaires gagne 1,36% à 2,254 milliards d'euros par rapport au premier semestre 2012. Sa croissance organique atteint 2,6%. " Dans un environnement économique globalement peu porteur, cette bonne résistance des ventes s'explique notamment par de belles performances relatives aux Etats-Unis (+8% de croissance organique dans la zone Etats-Unis/Canada) et dans les nouvelles économies (+5,2% de croissance organique) au cours des six premiers mois de l'année ", explique le groupe. En France, le chiffre d'affaires recule de 5,1%, contre -10,6% en Italie et -2,3% dans le reste de l'Europe. Dans ce contexte, Legrand confirme ses objectifs pour l'année 2013 d'une évolution organique de ses ventes comprise entre -2% et +2% et d'une marge opérationnelle ajustée avant prise en compte des acquisitions comprise entre 19% et 20% du chiffre d'affaires.
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial de l'équipement électrique basse tension pour le bâtiment, avec 6 % des parts d'un marché très fragmenté ; - Portefeuille complet, organisé en quatre divisions, le contrôle et la commande (44 % des ventes), le management du câble (22 %), la distribution d'énergie (23 %) et le VDI/Datacom ; - Chiffre d'affaires bien réparti entre la France (21 %), l'Italie (12 %), l'Europe au total représentant 51 %, l'Amérique du Nord (17 %) et le reste du monde (32 %) ; - Activité portée par des tendances structurelles : vieillissement de la population (solutions permettant aux personnes âgées de rester chez elles en toute autonomie), réduction de la consommation d'électricité, pénétration croissante du multimédia dans les foyers ; - Stratégie de croissance dans les marchés des particuliers et de la construction commerciale, et dans la rénovation, aux dépens de l'industrie, ce qui limite la dépendance aux cycles économiques ; - Développement sur le marché en pleine croissance de la domotique : équipements plus sophistiqués, plus esthétiques, et donc à plus forte valeur ajoutée et à plus forte rentabilité ; - Capacité à maintenir ses marges -proches de 20 %- malgré le recul des ventes ; - Déjà 38 % des ventes dans les pays émergents, avec un objectif de 50 % en 2016 ; - Redressement de la situation financière salué par les agences de notation ; - Equipe dirigeante appréciée de la communauté financière.
Les points faibles de la valeur
- Forte exposition au ralentissement économique en Europe, notamment sur ses deux premiers marchés européens, la France et l'Italie ; - 60 % des ventes réalisées dans le non-résidentiel, segment profitant plus tardivement de la reprise économique que le résidentiel ; - Taux d'imposition réel supérieur à celui de ses concurrents, tels Schneider ou Assa Abloy's ; - Absence de barrières technologiques ; - Cherté de la valeur, avec un cours à ses plus hauts historiques.
Comment suivre la valeur
- Risque de difficultés à maintenir une rentabilité élevée avec une faible croissance organique des ventes ; - Croissance externe maintenue, ciblant les sociétés leaders sur leur marché dans les économies émergentes, avec une enveloppe maintenue entre 300 et 500 millions d'euros par an ; - Evolution des parts de marché dans le golfe persique et en Arabie saoudite où le groupe, numéro un de l'appareillage, poursuit ses acquisitions ; - Flottant accru (90,7 %) suite à la sortie définitive de KKR et partielle de Wendel (5,5 % du capital). Rumeurs récurrentes sur d'autres évolutions du capital.
Biens d'équipement
Selon la Fédération du secteur, la FIM, les industries mécaniques ont enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% en 2012, à 113,4 milliards d'euros. Après un premier semestre dynamique durant lequel l'activité a progressé à l'image de l'année précédente, les industries mécaniques françaises ont vu leurs prises de commandes fortement ralentir au second semestre à l'exception de quelques rares secteurs. Sur l'année, l'amélioration globale de l'activité a été enregistrée aussi bien en France qu'à l'export. Ceci a permis au secteur de retrouver son niveau d'activité de 2007. La progression du secteur a été de 2,8% sur le territoire et de 2,9% à l'international. La présence des acteurs français dans les pays émergents s'est renforcée. L'Union Européenne, zone la moins dynamique, demeure toutefois la première destination de la mécanique française. Seuls quelques secteurs clients ont permis de tirer la croissance et en particulier les filières aéronautique, ferroviaire, agroalimentaire et énergie. La mécanique française reste au sixième rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et l'Italie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 97.94 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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