(AOF) - Total a fait état avant l'ouverture d'un résultat net part du groupe du quatrième trimestre en repli de 31% en glissement annuel à 1,605 milliard d'euros. Le résultat net ajusté du géant pétrolier est, lui, ressorti à 2,467 milliards d'euros, soit une baisse de 19% par rapport au quatrième trimestre 2012. Quant au chiffre d'affaires, il a diminué de 4% pour s'établir à 47,753 milliards d'euros. Le groupe a en outre proposé un dividende de 0,61 euro par action au titre du quatrième trimestre 2013, en progression de 3,4%. Soucieuse de maîtriser ses investissements et de réduire ses coûts opératoires dans l'ensemble des secteurs, l'entreprise dirigée par Christophe de Margerie prévoit pour l'exercice en cours un budget d'investissements organiques de 26 milliards de dollar, deux de moins qu'en 2013. Total a enfin confirmé son objectif de produire 2,6 millions de barils équivalent pétrole.
Les points forts de la valeur
- Dans le " top 5 " des compagnies pétrolières opérant dans le gaz et le pétrole ; - Visibilité de l'activité pétrole, avec une cible de production de 3 Mbep (millions de barils équivalent pétrole) par jour en 2017 contre 2,3 Mbep en 2012, et une accélération de la croissance après 2015, 90 % du potentiel 2017 étant en production ou en cours de développement ; - Taux de 93 % de remplacement des réserves, le plus élevé des majors européennes ; - Stabilisation des investissements nets, dont 80 % en amont ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et gaz de schiste au Canada, aux Etats-Unis, en Pologne, Chine, Argentine, Bolivie et Grande-Bretagne), notamment dans le projet canadien de gaz de schiste à Fort Hills ; - Diversification dans le solaire avec des projets de grande taille, telle la centrale solaire Shams 1 aux Emirats arabes unis, le groupe étant numéro 1 mondial de l'énergie solaire ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie.
Les points faibles de la valeur
- Bonne marche de l'activité perturbée par le déclin des champs matures, par la longueur de mise en service des nouveaux gisements et par les variations de quotas de l'Opep ; - Aggravation de la crise structurelle du raffinage européen où les marges ont été divisées par 5 en un an ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique, au Nigeria et au Yemen notamment ; - Recul de la production en début d'année, affectée par l'arrêt du champ Elgin en mer du Nord ; - Relative déception à l'égard du manque de retombées des ambitieux programmes d'exploration.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français) ; - Après celles de Voyageur et de TIGF, d'autres cessions à venir dans le cadre d'un plan de rationalisation du portefeuille d'activités portant sur 15-20 MdsUSD d'actifs entre 2012-2014 ; - Arrivée en production des 15 projets en développement et redémarrage d'Elgin en mer du Nord, après une fermeture d'un an, ainsi que de celui d'Ibewa au Nigeria ; - Réalisation des objectifs de production de 3Mb/j en 2017 et, dans ce contexte, du lancement ou non des projets Yamal en Russie et Kaombo en Angola ; - Politique de distribution de 50 % du bénéfice, avec service d'acompte, le 19 décembre.
Pétrole et parapétrolier
Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 68.06 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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