(AOF) - Business & Decision a dévoilé une perte nette 2013 de 7,2 millions d'euros, à comparer avec un bénéfice net de 1,7 million d'euros en 2012. Le résultat net de cette année intègre un résultat financier de -4,4 millions d'euros (dont -1,6 million d'euros relatifs à une perte de change sans impact sur la trésorerie et sur les capitaux propres), une charge d'impôts de 3,3 millions d'euros ainsi que les effets de la cessation de l'activité en Allemagne pour -2,8 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant du consultant et intégrateur de systèmes a, lui, chuté de 26,5% à 7,2 millions d'euros. Business & Decision explique l'essentiel de cette baisse par le repli du chiffre d'affaires. Ce dernier est ressorti à 200 millions d'euros, en recul de 5,2% à périmètre, taux de change et méthode comptable constants. Les ratios financiers et les covenants bancaires continuent d'être respectés au 31 décembre 2013. Commentant ces chiffres, Patrick Bensabat, Président Directeur Général de Business & Decision, a déclaré : " Les efforts de restructuration ont permis d'ajuster la structure des coûts opérationnels et d'arrêter les activités déficitaires. Nous avons mené, depuis 3 ans, un plan d'action d'amélioration de la performance et de repositionnement du Groupe. La fin de l'année 2013 marque ainsi la finalisation de ce plan à tous les niveaux de l'organisation du Groupe. " Evoquant ses perspectives, le groupe indique qu'il poursuit ses investissements majeurs d'avenir dans le Big Data, le Cloud Computing et l'accompagnement des clients vers leur transformation digitale. " Les perspectives de développement associées à des niveaux de rentabilité supérieurs permettent d'envisager positivement l'année 2014 ", a conclu la société.
Covenants de dette : Terme anglais désignant des clauses restrictives attachées à un contrat de prêt et destinées à protéger le créancier. Ces clauses peuvent notamment contraindre l'emprunteur à limiter son endettement total à un certain seuil, à respecter des ratios financiers définis, à communiquer régulièrement sur l'état de son patrimoine ou encore à restreindre les versements de dividendes. Si le débiteur ne respecte pas ses engagements, le créancier peut alors revoir à la hausse le taux d'intérêt du prêt.
Informatique - SSII
L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 7.75 EUR | ||||||||
Date du cours | 10/07/2020 | ||||||||
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