(AOF) - Les marchés européens ont clôturé vendredi en légère hausse après une belle semaine de progression. Le CAC 40 signe ainsi sa 8ème séance de hausse consécutive. Soutenus par des indicateurs économiques plutôt favorables autant en Europe qu'aux Etats-Unis, les investisseurs semblent à nouveau confiants dans la reprise. Les valeurs foncières se sont favorablement distinguées au sein de l'indice SBF 120. A la clôture, le CAC 40 a gagné 0,41% à 3594,83 points (+3,08% sur la semaine) et le Footsie Eurotop 100 a affiché de son côté une progression de 0,42% à 5965,58 points. TNT Express a clôturé en hausse de 1,26% à 9,345 euros à Amsterdam, réagissant à la confirmation par UPS de discussions avancées avec le conseil d'administration du spécialiste néerlandais de la messagerie. L'américain, numéro un mondial du secteur, avait fait part le 11 février dernier de son intention de lancer une offre de 4,89 milliards d'euros sur son rival. Moins d'une semaine plus tard, TNT a décidé de refuser cette proposition valorisant le groupe à 9 euros par action. Pour les analystes, UPS ne devrait pas relever son offre de façon significative. La presse évoque 9,5 euros. Crédit Agricole a clôturé sur un léger gain à 0,98% à 5,169 euros. La banque a annoncé hier soir qu'elle enregistrerait dans ses comptes du premier trimestre de nouvelles provisions liées au second plan d'aide à la Grèce, mais également un produit exceptionnel de 550 millions d'euros lié à des rachats de dettes subordonnées. Selon un analyste parisien, le solde de ces éléments sera positif à hauteur d'au moins 100 millions d'euros. Les valeurs du secteur de l'assurance ont profité largement de rumeurs à propos de la réforme réglementaire européenne du monde de l'assurance. CNP Assurances et Axa faisaient partie des plus fortes hausses du SBF 120 ce matin affichant une progression respective de 1,47% à 12,4 euros et 1,74% à 13,155 euros. Le secteur de l'assurance a affiché aussi la plus forte hausse sectorielle en Europe : l'indice Eurostoxx 600 qui le représente gagne 0,52% (272,4 points).
Le déficit commercial de la zone euro est ressorti en baisse à 7,6 milliards d'euros en janvier contre 9,1 milliards en décembre, selon les données Eurostat. L'inflation aux Etats-Unis s'est établie à 0,4% en février, conformément au consensus. En février, les prix avaient augmenté de 0,2%. Hors alimentation et énergie, la hausse se limite à 0,1%, contre un consensus de 0,2%. En janvier, cet indice avait augmenté de 0,2%. La production industrielle outre-atlantique a enregistré une croissance nulle en février. Les économistes tablaient pourtant sur une progression de 0,5%. En janvier, la production industrielle avait augmenté de 0,4% (contre 0% lors de la précédente estimation). Le taux d'utilisation des capacités de production est ressorti à 78,7% en février contre un consensus de 78,8%. En janvier, ce taux était de 78,8% (contre 78,5%) en première estimation. La première estimation de l'indice de confiance du consommateur américain mesuré par l'Université du Michigan est ressorti à 74,3 en mars. Les économistes visaient 76 après 75,3 en février. A la clôture, l'euro cote 1,3179 face au billet vert.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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