(AOF) - Manitou a publié lundi soir des résultats en forte baisse au titre de son exercice 2013. Le spécialiste des engins de levage a affiché un recul de 98% de son résultat net part du groupe sur la période, à 0,7 millions d'euros. Il invoque un environnement concurrentiel "toujours plus exacerbé" et une pression sur les marges due à de nouvelles réglementations. Aussi touché par des effets négatifs de change, le résultat opérationnel courant a cédé 53% à 21,2 millions d'euros. Enfin, le chiffre d'affaires annuel du groupe a abandonné 7% à 1,176 milliard d'euros. " Initiés en mars dernier, les évolutions de la gouvernance et le recentrage du groupe sur ses enjeux opérationnels et sa rentabilité ont permis d'amortir partiellement toutes ces pressions externes, mais pas de les compenser ", indique Michel Denis, Directeur général du groupe dans le communiqué. " La marge opérationnelle est en nette amélioration sur le deuxième semestre par rapport au premier ". Elle s'est établie à 1,8% en 2013, contre 3,6% en 2012. En termes de perspectives, Manitou a confirmé sa prévision d'un chiffre d'affaires stable et d'une amélioration de sa marge opérationnelle de 50 à 100 points de base. Le groupe précise qu'il ne versera pas de dividende en 2014.
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 24.15 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/03/2024 | ||||||||
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