(AOF) - Dassault Systèmes a reporté au 25 mars prochain la date de clôture de l'offre publique d'achat sur Accelrys, à un prix de 12,50 dollars par action. Cette offre valorise le groupe américain à environ 750 millions de dollars. Hormis la prolongation de la période d'offre publique d'achat, l'ensemble des autres modalités et conditions de l'offre demeurent inchangées, a indiqué l'éditeur de logiciels de conception et fabrication assistée par ordinateur. Cette prolongation permet la conclusion de la période d'examen initiale de 30 jours par le Comité des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), conformément à l'amendement Exon-Florio du United States Defense Production Act de 1950, tel qu'amendé. La période d'examen initiale du CFIUS prendra fin au plus tard le lundi 24 mars 2014, date limite à laquelle le CFIUS devra se prononcer sur la conclusion de l'examen ou sur la poursuite de l'enquête pour une durée de 45 jours calendaires. Le 13 mars 2014 à minuit, environ 40 845 725 actions ordinaires d'Accelrys (excluant 847 858 actions ordinaires d'Accelrys bénéficiant d'avis de livraison garantie) avaient valablement été apportées à l'offre sans que le dépôt n'ait été révoqué, représentant environ 73,2% des actions ordinaires en circulation d'Accelrys.
Les points forts de la valeur
- Leader mondial, avec 28 % de parts de marché, des logiciels PLM de gestion du cycle de vie des produits - CATIA, DELMIA, ENOVIA, SIMULIA, 3Dvia ou GEOVIA - visant à concevoir et fabriquer les produits des clients ; - Répartition équilibrée des revenus entre l'Europe pour 44 %, l'Amérique pour 28 % et l'Asie pour 28 % ; - Société visionnaire conjuguant innovation et acquisition de technologies, tels Archivideo (français leader mondial de la simulation urbaine en 3D), FE-Design (allemand spécialisé dans l'optimisation de la conception des produits) ou Apriso (américain spécialiste des solutions pour l'industrie) et, cet été, l'allemande SFE et la britannique Safe Technology ; - Près des deux tiers du chiffre d'affaires des logiciels réalisés avec les recettes récurrentes de licences ; - 51 % du chiffre d'affaires provient des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment la 3D pour tous (3Dvia) ; - Diversification réussie sur le segment des PME, vers de nouveaux acteurs et sur les pays émergents ; - Situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Risque de contraction des commandes de la part du secteur informatique et hautes technologies ; - Diversification des débouchés industriels à confirmer (25 % des ventes cette année contre 15 % en 2008), par les ventes de nouveaux logiciels, tels GEOVIA (industrie minière) ; - Forte dépendance à l'évolution du dollar et au yen (respectivement 34 et 16 % du chiffre d'affaires) ; - Avertissement sur résultat 2013 après un troisième trimestre décevant ; - Valeur relativement chère en Bourse.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance ; - Communication financière réputée " réaliste " et révision progressive des prévisions au fur et à mesure de l'année ; - Marché des logiciels sensible aux budgets des investissements industriels des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique : - Programme ambitieux de R&D pour la " 3DExperience ", de gestion de l'ensemble des activités de l'entreprise, de l'ingénierie au marketing ; - Intégration du californien Apriso, acquis en mai 2013, dont les solutions sont complémentaires des applications Delmia et de la plateforme 3DExperience ; - Lancement de l'OPA sur l'allemand Realtime Technology, spécialiste des solutions de visualisation 3 D pour le marketing dont le groupe a acquis déjà 86 % du capital en décembre 2013 ; - Dépassement de l'objectif du plan 2009-2014 de doublement du bénéfice par action ; - Réalisation de l'objectif 2013, ramené à une hausse de 4 % du chiffre d'affaires ; - Valeur non opéable, détenue à 42,8 % par le groupe Marcel Dassault.
Informatique - Editeurs de logiciels
Le marché français des logiciels est très éclaté et comprend de nombreux petits acteurs. 70% des éditeurs réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros et seuls 4% affichent plus de 100 millions de revenus annuels. Le processus de concentration, entamé ces dernières années, se poursuit. Des fonds américains ont racheté les éditeurs InfoVista et eFront, en 2011. L'an passé, les éditeurs cotés BCI Navigation et Prowebce ont également attisé l'intérêt d'acteurs étrangers. L'américain Adobe a récemment repris Neolane, spécialiste des solutions de gestion de campagne marketing et de relation clients, pour 600 millions de dollars. Son chiffre d'affaires n'a totalisé que 44 millions d'euros en 2012, en forte croissance (+40%). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 42.63 EUR | ||||||||
Date du cours | 09/07/2021 | ||||||||
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