(AOF) - Belvédère a publié des résultats en hausse au titre de son premier semestre 2013 clos fin juin. Le groupe de spiritueux a vu son résultat net part du groupe redevenir positif, à 122,6 millions d'euros contre une perte nette part du groupe de 51,4 millions d'euros un an plus tôt. La perte opérationnelle a été réduite de près de 50%, à 13,3 millions d'euros contre 26,5 millions fin juin 2012. L'Ebitda, lui, s'est apprécié de 46% tout en demeurant en territoire négatif, à -2 millions d'euros. Seul le chiffre d'affaires a reculé, cédant 5,9% sur les six premier mois à 404,1 millions d'euros. Le groupe invoque la procédure de redressement judiciaire et le contexte juridique du groupe pour expliquer le développement limité de l'activité au cours de cette période, notamment en Pologne. Sur ce marché, qui représente près de 60% du revenu du groupe, le chiffre d'affaires s'est replié de 9% entre janvier et juin. En Europe de l'Ouest, les ventes ont progressé de 1%, notamment grâce à une bonne performance de l'activité spiritueux en France. Les ventes de l'activité Vins sont en revanche en légère décroissance de 0,9% par rapport au premier semestre 2012. Au Danemark, l'activité a reculé de 24,6% après la vente de la vodka Danzka. En Lituanie, les ventes ont progressé de 3%. Enfin, le marché américain, relativement marginal dans le chiffre d'affaires (2,3%), a vu son activité reculer de 18,2%, en raison d'une solide base de comparaison en 2012. Sur le plan opérationnel, l'activité du Groupe devrait rester soutenue dans les principales régions au cours du second semestre de l'exercice, notamment en France et en Pologne, a déclaré le groupe en termes de perspectives. Le marché polonais devrait ainsi enregistrer une amélioration de son chiffre d'affaires net par rapport au premier semestre 2013. En France, la croissance enregistrée au premier semestre devrait se maintenir, portée par la croissance de l'activité spiritueux.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 3.04 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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