(AOF) - Capgemini a réalisé au 1er trimestre un chiffre d'affaires consolidé de 2,499 milliards d'euros, en baisse de 2,6% à taux de change et périmètre courants par rapport au même trimestre de l'année 2012 et de 1,7% à taux de change et périmètre constants. Cette baisse est largement imputable à la conjoncture peu porteuse en Europe et à un effet calendaire défavorable au premier trimestre 2013, explique la première SSII française. Toutefois, cette évolution est conforme aux prévisions et permet de confirmer les objectifs pour 2013. Par métier, les activités de conseil, intégration de systèmes et services informatiques de proximité voient leur chiffre d'affaires baisser de 3% en moyenne. L'intégration de systèmes est en recul de 1,2%, tandis que les activités de conseil et services informatiques de proximité (Sogeti) sont en retrait (respectivement de 10,1% et 5,2%). L'activité infogérance, elle, croît de 0,2%. Les prises de commandes enregistrées au 1er trimestre s'élèvent à 2,171 milliards d'euros, comparables à celles du premier trimestre 2012. Mais le ratio prises de commandes sur chiffre d'affaires pour les métiers du conseil, de l'intégration de systèmes et les services de proximité reste positif : 1,07 pour l'ensemble du groupe. Le groupe maintient ses objectifs pour 2013 et continue de prévoir une croissance de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre constants comparable à celle de 2012 (+1,2%). Le groupe anticipe de réaliser un taux de marge opérationnelle supérieur à 8,3% avant amortissement des actifs incorporels reconnus lors des acquisitions (soit plus de 8% tel que reporté jusqu'ici). Le " free cash flow " organique cumulé sur la période 2012-2013 devrait être compris entre 750 et 800 millions d'euros.
FDA (Food and Drug Administration) : Parmi les attributions de la Food and Drug Administration (l'autorités sanitaire aux Etats-Unis) on compte notamment la délivrance des autorisations de mise sur le marché de l'ensemble des médicaments destinés à ce pays, qui représente le premier marché mondial pour l'industrie pharmaceutique.
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen des services informatiques ; - Belle position aux Etats-Unis (moins de 20 % des ventes, soit autant que la France ou le bloc Royaume-Uni-Irlande), désormais premier contributeur aux résultats du groupe ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance (compteurs communicants, pay per click, test logiciel) ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (10 % du chiffre d'affaires) ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Risque de ralentissement de l'activité en Amérique.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Evolution du plan d'actions PPI visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Attentes de la communauté financière à l'égard du nouveau directeur financier, Aiman Ezzat, nommé en décembre 2012 en remplacement de Nicolas Dufourq, parti à la Banque publique d'investissement et très apprécié jusqu'alors ; - Rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 222.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/03/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)