(AOF) - En dépit de la dégradation du marché européen, Havas a publié un revenu stable au premier trimestre à 386 millions d'euros, contre 387 millions un an plus tôt. En revanche, la croissance organique au 1er trimestre a fortement chuté à -0,9% comparée à +3,5% pour la même période en 2012. "Au premier trimestre 2013, le Groupe a bien résisté à la forte dégradation du marché européen en affichant une performance positive notamment dans les marchés clés que sont la France et la Grande Bretagne" a commenté David Jones, PDG de Havas. "L'activité a subi un coup de frein en Amérique du Nord après la surperformance enregistrée au quatrième trimestre 2012, elle reste cependant solide dans les pays émergents. Le numérique, les médias, la publicité et la communication santé sont les métiers qui ont largement contribué à la performance du Groupe", a t-il poursuivi. En Europe, le paysage est assez contrasté avec la France qui enregistre, malgré un effet de base défavorable, une croissance organique de +1,2% au 1er trimestre 2013, tirée notamment par la publicité, les médias et le digital. En revanche, en Amérique du Nord, suite à un quatrième trimestre 2012 très dynamique (+6,5%), la région enregistre une décroissance de 3,9% sur ce trimestre, principalement due à un effet de base défavorable et à certaines pertes ponctuelles de clients, tels que Dell chez Arnold, Sprint et Exxon chez Havas Worldwide. Dans le reste du monde, l'Amérique Latine maintient toujours une forte croissance grâce aux activités digitales et médias et au Mexique qui affiche une croissance solide. L'Asie Pacifique progresse malgré la perte d'un budget significatif en Australie et le ralentissement des activités de communication corporate à Hong Kong. La communication santé et la publicité contribuent positivement. Les gains de nouveau budget publicitaire se sont inscrits à 402 millions d'euros.
- Mise en place de relais de croissance dans pays émergents et le numérique ; - Réduction de la décote boursière après le rachat de 12% du capital, via une offre publique de rachat (OPRA) achevée en juin 2012.
Les points faibles de la valeur
- Un seul réseau de taille mondiale (Havas Worldwide) contre trois, voire quatre pour ses concurrents ; - Performances opérationnelles inférieures à celles de ses concurrents, notamment à Publicis ; - Peu de grands clients internationaux ; d'où une plus forte dépendance aux marchés locaux, les premiers touchés en cas de crise. - Forte dépendance de la conjoncture européenne (60% de l'activité) ; - Présence encore trop faible dans les pays émergents, notamment en Asie ; - Communauté financière jugée encore trop timorée. Peu de prévisions de croissance et encore moins de chiffres.
Comment suivre la valeur
- Activité corrélée au marché mondial de la publicité, par nature très cyclique ; - Suivre davantage sur le poste " revenu " plutôt que le poste " chiffre d'affaires " ; - A surveiller également le " net new business " (budget publicitaire annuel estimé des gains de budgets minoré des pertes de budgets estimées) ; - Changement de culture en cours dans la communication financière ; - A suivre également la stratégie dans la communication de Vincent Bolloré (37% du capital d'Havas, près de 30% des droits de vote du britannique Aegis, 5% de Vivendi) ; - Catalyseur boursier : croissance externe dans le numérique et dans les zones émergentes.
Communication - Publicité
En 2013, le marché publicitaire français devrait reculer de 4,1%, selon le géant américain Omnicom. Seule la publicité sur mobile et les bannières (display) sur Internet devraient croître (de respectivement 65% et 3%). Le marché publicitaire mobile ne décolle toujours pas en France. En revanche au Royaume-Uni, selon l'Internet Advertising Bureau, les annonceurs ont dépensé, pour la première fois en 2012, 526 millions de livres sur ce créneau, en croissance de 148% sur un an. Aux Etats-Unis, le cabinet eMarketer estime que le marché a bondi de 178% à 4,11 milliards de dollars. En France, du fait de la frilosité des annonceurs, ce marché ne représente que 48 millions d'euros, soit à peine 1,8% des investissements dans la communication publicitaire en ligne. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 9.25 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/12/2017 | ||||||||
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