(AOF) - Rexel a publié sur 9 mois un résultat net de 236,4 millions d'euros (contre 256,3 millions d'euros sur 9 mois en 2011). La baisse de 7,8% est principalement due à l'augmentation du taux d'imposition effectif. Comme attendu, ce taux a atteint 29,5% sur 9 mois en 2012 contre 21,2% sur 9 mois en 2011, qui bénéficiait de l'utilisation de reports déficitaires. Sur 9 mois, le résultat net récurrent s'est établi à 286,6 millions d'euros, en hausse de 10% par rapport à l'année dernière. Le résultat opérationnel a progressé de 1,4% à 482,2 millions d'euros tandis que l'Ebita publié a atteint 190,8 millions d'euros sur le trimestre, en hausse de 3,9% par rapport à l'année dernière, et 561,2 millions d'euros sur 9 mois, en hausse de 8,2% par rapport à l'année dernière, favorisé par les acquisitions et un effet de change positif. Sur 9 mois, la marge Ebita ajusté a progressé de 10 points de base pour s'établir à 5,6%. Au troisième trimestre, le distributeur de matériel électrique a enregistré un chiffre d'affaires de 3,441 milliards d'euros, en hausse de 7,2% en données publiées et en baisse de 3,6% en données comparables et à nombre de jours constant. En données comparables et à nombre de jours constant, le chiffre d'affaires a reflété des conditions de plus en plus difficiles sur les principaux marchés finaux de Rexel à savoir un ralentissement dans l'industrie, la persistance du faible niveau de la construction résidentielle et la faiblesse de l'activité du marché final commercial, touché par l'ajournement de certains projets. Sur 9 mois, Rexel a enregistré un chiffre d'affaires de 10,009 milliards d'euros, en hausse de 6,8% en données publiées et en baisse de 0,8% en données comparables et à nombre de jours constant. Dans un environnement macroéconomique qui n'a cessé de ralentir depuis le début de l'année, Rexel, soutenu par ses acquisitions, vise une croissance de son chiffre d'affaires publié comprise entre 5% et 9%, une croissance de son Ebita publié comprise entre 5% et 9% (nouvel objectif). Malgré l'incertitude croissante du contexte macroéconomique, le groupe a confirmé ses objectifs de rentabilité à savoir une marge Ebita ajusté de 5,7% (en ligne avec l'objectif précédemment annoncé d' " au moins 5,7% ").
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité à court terme du fait d'un mix géographique et d'un mix clients défavorables (Europe = 60% du CA et clients industriels = 1/3 du CA) ; - Faible présence dans les pays émergents (<10%) ; - Très forte volatilité des prix du cuivre (60% du prix des câbles) ; - Suspension du dividende pour poursuivre le désendettement ; - Risque de retour de papier : encore 60% environ du capital détenu par des fonds-actionnaires.
Comment suivre la valeur
- Valeur cyclique très exposée aux marchés de la construction ; - Business model basé en partie sur la croissance par petites acquisitions ciblées ; - Forte sensibilité aux variations des cours du cuivre ; - A suivre : le plan stratégique " Energy in Motion ", jugé agressif par certains analystes ; - A suivre : les tendances à long terme de l'industrie et les investissements de production d'électricité ; - A suivre également : la succession du Président du Directoire.
Distribution spécialisée
L'activité du commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité atteints avant la crise de l'automne 2008. Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est repliée de 0,8% sur un an au mois de juin 2012. Sur le premier semestre 2012, la légère embellie observée au cours du premier trimestre (+2,1%) a finalement été absorbée par la baisse d'activité sur le second trimestre (-3,1%). Sur les six mois l'activité a donc reculé de 0,5%. D'après les chiffres du Conseil National des centres commerciaux (CNCC), au mois d'avril la fréquentation des centres commerciaux a diminué de 2,3% sur un an et une nouvelle fois de 1% en mai. Si, sur les quatre premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est stable (-0,3% par rapport à la même époque l'an dernier) l'activité des grandes surfaces spécialisées est en recul de 3,9% du fait d'un plongeon du segment culture, cadeaux, loisirs (-7%). Le CNCC estime que cette tendance ne provient pas de la conjoncture économique, mais plutôt de la concurrence du e-commerce. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 24.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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