(AOF) - JCDecaux a publié des résultats annuels en hausse mais légèrement décevants au titre de son exercice 2013. Le spécialiste de la communication extérieure a affiché un résultat net part du groupe en progression de 5,3% à 219,8 millions d'euros là où le consensus Reuters tablait sur 222,19 millions d'euros. Le groupe précise qu'en prenant en compte les charges de dépréciation du goodwill, cet agrégat est même en recul de 45% à 90,5 millions d'euros. Le résultat d'exploitation après charge de dépréciation a de son côté reculé de 19,7% à 219,6 millions d'euros. Le groupe invoque les difficultés du marché de l'affichage en France et en Europe, et un climat économique difficile dans cette zone qui ont entraîné plusieurs dépréciations dans les segments de l'affichage, mais aussi des transports. La marge opérationnelle a de son côté grimpé de 3,6% à 623,6 millions d'euros à fin 2013. Elle représente 23,3% du chiffre d'affaires, contre 23% il y a un an. Enfin, le chiffre d'affaires, déjà communiqué le 27 janvier, est ressorti en hausse de 2% à 2,68 milliards d'euros, dont 1,2% de croissance organique. Cette hausse avait notamment été rendue possible par la bonne dynamique de l'activité de mobilier urbain au second semestre. Le groupe proposera un dividende annuel en hausse de 9%, à 0,48 euro par titre au cours de l'assemblée générale du 14 mai. En termes de perspectives, Jean-François Decaux, président du directoire et codirecteur général de JCDecaux, a déclaré : " Concernant le premier trimestre 2014, et gardant à l'esprit la faible visibilité et la forte volatilité dans la plupart des marchés, nous anticipons aujourd'hui une légère augmentation du chiffre d'affaires organique ".
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial de la communication externe présent dans une soixantaine de pays, inventeur du concept du Mobilier urbain (44 % du chiffre d'affaires) et diversifié dans la publicité dans les transports (38 %) et par affichage (18 %) ; - Implantation véritablement mondiale, la France pesant 23 % des revenus, le reste de l'Europe 29 %, l'Asie-Pacifique 23 %, le Royaume-Uni 12 % et l'Amérique du nord 7 % ; - Contrats de long terme (15 ans en moyenne) assurant des revenus récurrents ; - Hausse structurelle de la communication extérieure tirée par l'urbanisation et la mobilité croissante de la population mondiale, d'où une croissance organique du chiffre d'affaires du groupe supérieure de 0,7 % par an à celle du marché publicitaire mondial durant les dix dernières années ; - Montée en puissance dans les aéroports et dans les gares/métros avec une stratégie de " premiumisation " des espaces publicitaires et de monétisation d'une audience captive (notamment dans les aéroports) ; [-86]ª - Renouvellement, fin 2013, du contrat des abribus parisiens ; - Absence totale de dette à fin 2013 permettant de jouer le rôle de consolidateur dans le secteur.
Les points faibles de la valeur
- Faibles perspectives de croissance à court terme en raison d'une surexposition à l'Europe (encore plus de la moitié des ventes) ; - Pression concurrentielle élevée pour la branche affichage ; - Rentabilité de l'activité transport nettement inférieure à la moyenne du groupe ; - Publicité extérieure davantage encadrée par la loi en France ; - Valeur chère en Bourse, proche de ses plus hauts de 5 ans.
Comment suivre la valeur
- Valeur traditionnellement défensive au sein du secteur publicitaire mais dont le chiffre d'affaires commence à être affecté par la déprime en Europe ; - Activité sensible au dynamisme du transport aérien ; - Valorisation boursière liée aux annonces d'attribution de contrats dans les grandes villes, aux opérations de croissance externe aux Etats-Unis par le biais de la co-entreprise avec CBS Outdoor ou dans les pays émergents (30 % dans le Russ Outdoor en début 2013) ; - Evolution du plan de croissance aux Etats-Unis (seulement 3 % des revenus), où le groupe, présent à Chicago, va élargir sa présence à Los Angeles et à New York ; - Rumeurs de rapprochement avec l'américain CBS Outdoors ; - Groupe à caractère familial, la holding JCDecaux détenant 70,23 % du capital.
Communication - Publicité
La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 16.84 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/03/2024 | ||||||||
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