(AOF) - Au 31 mars 2013, le chiffre d'affaires consolidé d'Essilor International s'est établi à 1,276 milliard d'euros, en hausse de 2,1% hors effet de change ou 0,5% à données publiées. Sur la période, le numéro un mondial de l'optique ophtalmique a été affecté par la baisse du nombre de jours de facturation partout dans le monde. Cet effet a été particulièrement sensible en Europe et en Amérique latine. Globalement, l'impact négatif sur la croissance du chiffre d'affaires est estimé à 1,9%. Le groupe a également pâti d'une base de comparaison très défavorable. Le premier trimestre 2012 (croissance en base homogène à 8,5 %) avait bénéficié de l'apport de plusieurs contrats commerciaux aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que de volumes exceptionnels en Europe et en Asie-Océanie. Essilor a confirmé ses objectifs de croissance de chiffre d'affaires supérieure à 7% (croissance en base homogène plus acquisitions organiques) et de maintien d'un niveau de rentabilité élevé.
- Adoption très forte de chaque lancement par les opticiens ; - Deux nouveaux piliers stratégiques : conquête du milieu de gamme et pénétration du marché des lunettes pré-montées ou " readers ". Croissance deux fois supérieure à celle du " haut de gamme " ; - Développement dans les Emergents par " maillage " au travers de partenariats ; - Structure financière extrêmement solide.
Les points faibles de la valeur
- Valeur toujours à ses plus hauts historiques. Rareté des points d'entrée ; - Faible rendement (inférieur à 2%). - Très forte exigence des investisseurs sur les perspectives de croissance ; - Présence encore trop faible dans les pays émergents ; - Essor de la chirurgie ophtalmologique.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance défensive (achat de lunettes pouvant être reporté mais pas annulé) ; - Apparenté au marché de la santé ; - Soumis aux effets de change : part importante du CA en dollar ; - A surveiller, les acquisitions, notamment dans les pays émergents ; - Groupe théoriquement opéable (détenu à plus de 90% par le public). Opération hostile rendue difficile par une valorisation élevée en Bourse.
Biens de consommation
Les réductions d'effectifs sont toujours d'actualité pour les géants du secteur. L'américain Colgate-Palmolive (marques Colgate, Tahiti Douche, Paic, Ajax ...) souhaite réduire de 6% le nombre de ses salariés dans le monde d'ici fin 2016. Cette décision va entraîner la suppression de près de 2300 postes (sur un total de 38600). Son compatriote Kimberly-Clark a annoncé des suppressions d'emploi comprises entre 1300 et 1500 postes en Europe, où il va se désengager de l'activité couches-culottes, excepté en Italie et Europe orientale. Le groupe va fermer ou céder cinq usines en Europe. L'entreprise cherche à accroître sa rentabilité et à recentrer ses ressources et ses investissements sur ses marchés les plus solides où se trouvent des opportunités de croissance. Quant au leader mondial des biens de consommation, Procter & Gamble, après avoir annoncé 5700 suppressions d'emplois, soit 10% de son effectif d'ici à juin 2013, il prévoit désormais une baisse de 2% à 4% supplémentaires par an sur les exercices fiscaux 2014 à 2016. Il vise à 'atteindre les objectifs d'économies, chiffrés à 10 milliards de dollars sur quatre ans. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 207.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/03/2024 | ||||||||
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