(AOF) - Bic a publié un résultat net part du groupe du premier trimestre 2013 à 45,2 millions d'euros, en baisse de 20,2% en publié. Le résultat d'exploitation est ressorti à 65,2 millions d'euros contre 81,1 millions au premier trimestre 2012. Ce recul s'explique par la baisse de la marge brute (-3,3 points), la baisse des investissements de soutien à la marque (+0,4 point) et l'impact négatif de l'augmentation des dépenses d'exploitation (-1,3 point). La marge brute est en baisse de 3,3 points à 49,1% du chiffre d'affaires comparé à 52,4% en 2012. Les coûts de production ont progressé d'une année sur l'autre en raison de la moindre absorption des coûts fixes (liés à la baisse des volumes de production) et de l'impact des fluctuations des devises sur les achats, en particulier en Amérique latine. Le chiffre d'affaires s'est établi à 428,6 millions (-3,7% en données publiées et -0,7% à taux de change constants) du fait de mauvaises performances dans ses branches papeterie (-2,3%) et produits publicitaires (-11,2%). A propos de ses perspectives, Bic confirme que son chiffre d'affaires Grand Public devrait croître de 2% à 4% sur une base comparable, en ligne avec ses prévisions à moyen terme. Il répète que sa marge d'exploitation normalisée devrait se situer dans le haut de la fourchette de ses objectifs moyen terme (15% à 20%). En revanche, le groupe annonce que ses ventes de produits publicitaires et promotionnels pourraient baisser en 2013 entre 1% et 5% alors qu'il prévoyait précédemment une stabilité voire une légère hausse de cette division. En raison de la moindre absorption des coûts fixes liée à la diminution des ventes, la marge d'exploitation normalisée pourrait décroître à un niveau proche de 5% ou légèrement inférieur.
- Diversification dans les " articles promotionnels ", marché peu concurrentiel avec une croissance annuelle à deux chiffres ; - 40% du CA réalisé dans les pays émergents (essentiellement en Amérique latine) ; - Structure financière solide permettant une politique de croissance externe ambitieuse et une bonne redistribution aux actionnaires.
Les points faibles de la valeur
- Forte pression concurrentielle sur les rasoirs et briquets, notamment en provenance de Chine ; - Poids prédominant des matières premières dans les coûts de production ; - Profil cyclique accru par la diversification dans les articles de promotion (secteur très sensible à la conjoncture et aux dépenses de marketing) ; - Faible implantation en Asie. Ambitions contrariées par la rupture début 2010 de l'accord scellé en 2009 avec le fabricant indien d'instruments d'écriture Cello Pens (action en justice en cours).
Comment suivre la valeur
- Importance de la capacité d'innovation sur les produits de consommation courante ; - Sensibilité accrue à la conjoncture publicitaire avec les produits promotionnels ; - Rentrée scolaire, période clé pour l'activité Papeterie ; - Direction reconnue pour sa prudence sur les tendances de marché. Pas de communication sur les prévisions de résultats ; - Capital verrouillé et intérêt spéculatif limité.
Biens de consommation
Les réductions d'effectifs sont toujours d'actualité pour les géants du secteur. L'américain Colgate-Palmolive (marques Colgate, Tahiti Douche, Paic, Ajax ...) souhaite réduire de 6% le nombre de ses salariés dans le monde d'ici fin 2016. Cette décision va entraîner la suppression de près de 2300 postes (sur un total de 38600). Son compatriote Kimberly-Clark a annoncé des suppressions d'emploi comprises entre 1300 et 1500 postes en Europe, où il va se désengager de l'activité couches-culottes, excepté en Italie et Europe orientale. Le groupe va fermer ou céder cinq usines en Europe. L'entreprise cherche à accroître sa rentabilité et à recentrer ses ressources et ses investissements sur ses marchés les plus solides où se trouvent des opportunités de croissance. Quant au leader mondial des biens de consommation, Procter & Gamble, après avoir annoncé 5700 suppressions d'emplois, soit 10% de son effectif d'ici à juin 2013, il prévoit désormais une baisse de 2% à 4% supplémentaires par an sur les exercices fiscaux 2014 à 2016. Il vise à 'atteindre les objectifs d'économies, chiffrés à 10 milliards de dollars sur quatre ans. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 64.65 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/03/2024 | ||||||||
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