(AOF) - En hausse en matinée, les marchés actions européens ont repris le chemin de la baisse dans le sillage de la tendance négative observée à Wall Street cet après-midi. A Londres, Vodafone a été soutenu par la spéculation concernant une éventuelle OPA d'AT&T. A Paris, Renault a été affecté par la contre-performance de Nissan. Alcatel-Lucent a encore bondi de 5,4% à 2,969 euros, soutenu par des brokers, dont SG. A contrario, Air France-KLM a chuté de 3,8%, pénalisé par Credit Suisse qui conseille de vendre. Le CAC 40 a terminé en baisse de 0,62% à 4 273,19 pts. Le FTSE Eurotop 100 a plié de 0,24%. Au chapitre des valeurs, Vodafone a progressé de 3,41% à 232,15 pence à Londres. Selon une source proche du dossier citée par Bloomberg, le géant américain des télécoms AT&T envisage différentes stratégies en vue d'une éventuelle OPA sur l'opérateur télécoms mobile britannique. L'agence d'informations financières précise qu'AT&T n'a pas encore entamé de négociations officielles avec Vodafone. Le groupe américain pourrait scinder sa cible une fois acquise en plusieurs entités, conservant certains actifs et en vendant d'autres. En repli de 4,99% à 61,29 euros, Renault a accusé la plus forte baisse du CAC 40. Le constructeur automobile français est pénalisé par la révision à la baisse de près de 20% de la prévision de bénéfice net annuel de son partenaire japonais Nissan. Dans le sillage de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, le constructeur automobile nippon, détenu à 43,4% par l'ancienne régie, anticipe à présent un bénéfice net de 355 milliards de yens (2,67 milliards d'euros) sur l'exercice annuel clos au 31 mars 2014, alors qu'il visait jusque là 420 milliards. Joyeux 1er novembre pour Steria (+6,52% à 14,53 euros) qui a caracolé en tête du SBF120, dopé par un important contrat. La SSII française a en effet annoncé ce matin le gain d'un contrat de transformation des services administratifs du gouvernement britannique, évalué à plus d'1 milliard de livre sterling sur 10 ans. Steria a été choisi pour transformer les activités de support (back office) des administrations centrales et des agences nationales. Ceci s'inscrit dans le cadre du vaste programme de réforme de la fonction publique britannique.
Aux Etats-Unis, l'indice ISM manufacturier ressort à 56,4 en octobre après 56,2 en septembre. Les économistes tablaient sur 55. Le seuil de 50 sépare contraction d'expansion de l'activité. Aux Etats-Unis, l'indice PMI Markit manufacturier s'établit définitivement à 51,8 en octobre contre une estimation flash de 51,1. Il était de 52,8 en septembre. Le seuil de 50 sépare contraction d'expansion de l'activité. A 17h30, l'euro cote 1,3484 dollar, en baisse de 0,76%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/5
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