(AOF) - Abercrombie & Fitch a publié mardi soir une baisse de 12% de ses ventes au troisième trimestre à 1,03 milliard de dollars, là où le consensus Reuters tablait sur 1,07 milliard. Le groupe a invoqué des dépenses de consommation toujours réduites chez les adolescents et jeunes consommateurs. Le groupe de pret-à-porter a déclaré se montrer prudent concernant le quatrième trimestre, qui comprend l'habituelle période faste de Noël, en l'absence de signes d'un véritable redressement de la tendance. Hors effet de périmètre, les ventes du troisième trimestre ont reculé de 14% aux Etats-Unis et de 15% dans le reste du monde, soit un repli de 14% au total. Le groupe avait annoncé en août, lors de la publication du revenu du deuxième trimestre, qu'il tablait sur un recul de 10% de son chiffre d'affaires hors effet de périmètre au troisième trimestre. Le groupe n'a pas modifié sa prévision d'un bénéfice par action de 40 à 45 cents pour le troisième trimestre mais table désormais sur 1,40 à 1,50 dollar par action pour l'année 2013, contre 3,15 à 3,25 dollars par titre anticipé en mai. Le marché visait jusqu'à présent 1,96 dollar. Par ailleurs, la marque Gilly Hicks, sous laquelle A&F commercialise ses sous-vêtements, ne sera plus vendue dans des magasins du même nom à partir du premier trimestre 2014 dans le cadre d'un plan d'économie et de restructuration. Les articles de la marque seront cependant toujours disponibles dans les magasins de l'enseigne Hollister appartenant elle aussi au groupe, ou sur Internet. Sur l'ensemble du groupe, Abercrombie & Fitch a entamé l'année dernière un plan de réduction des coûts qui devrait coûter 90 millions de dollars au cours de chacun des deux derniers trimestres 2013 et du premier trimestre 2014.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
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