(AOF) - Laurent-Perrier a publié un résultat net part du groupe de 21,7 millions d'euros au titre de l'exercice 2011/2012, clos fin mars, en hausse de 46,3 millions d'euros, et un résultat opérationnel de 44,6 millions d'euros, en progression de 35,4%. La maison de champagne a ainsi enregistré une marge opérationnelle de 20,4%, à comparer avec 16,7% sur l'exercice précédent. La société a souligné que la croissance du résultat opérationnel avait été soutenue par le développement de la marque Laurent-Perrier. Le chiffre d'affaires a, lui, augmenté de 10,6% à 218,8 millions d'euros, reflétant en particulier un effet prix/mix nettement positif (+ 5,5%). A propos de ses perspectives 2012/2013, la maison de champagne affiche sa volonté de poursuivre le développement de la marque Laurent-Perrier, dont le poids dans son portefeuille de marque ne cesse de croître. A cette fin, il va augmenter ses investissements sur les marchés en dehors d'Europe, où la demande reste dynamique. De nombreux événements étant prévus en 2012 à l'occasion du bicentenaire de la maison, les investissements en développement de marque devraient être en hausse significative en 2012-2013, tandis que les autres charges d'exploitation resteront strictement contrôlées. "Le maintien d'une structure financière saine et la génération d'un cash-flow net positif demeurent des priorités", a ajouté Laurent-Perrier.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 122.00 EUR | ||||||||
Date du cours | 15/03/2024 | ||||||||
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