(AOF) - Kering a pris une participation minoritaire dans la marque de mode de prêt-à-porter féminin new-yorkaise Altuzarra. "Cet investissement marque le début d'une relation par laquelle le groupe accompagnera la croissance de la marque fondée en 2008 par le créateur franco-américain Joseph Altuzarra", a indiqué Kering. La marque est distribuée en Europe, aux Etats-Unis et en Asie dans des boutiques haut de gamme et des grands magasins ainsi qu'en ligne sur les principaux sites de e-commerce. Joseph Altuzarra, directeur de la création de la marque, a déclaré : "Je suis ravi d'établir cette relation avec Kering. Ce groupe est réputé pour l'excellence de ses marques de luxe et pour son dynamisme, et possède une expérience inégalée dans le développement de certains des plus grands talents et des plus grandes marques du secteur de la mode. Ce partenariat nous permettra de franchir une nouvelle étape dans le développement de la marque Altuzarra selon ma vision créative. Je suis on ne peut plus heureux et fier !" Né en 1983 à Paris d'une mère sino-américaine et d'un père français, Joseph Altuzarra a figuré en 2012 dans le classement de Forbes des "30 under 30", dans celui de Crain's New York pour les "40 under 40" et dans la sélection de Women's Wear Daily des "Ten of Tomorrow", confirmant ainsi son statut de designer parmi les plus influents de sa génération.
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions, d'une part le luxe porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, d'autre part le " Sport & Lifestile ", avec Puma ; - Diminution du poids de l'Europe dans le chiffre d'affaires (30 %), au profit de l'Asie-Pacifique (25 %), de l'Amérique du nord (20 %) et du Japon (12 %) ; - Après l'introduction en Bourse de la Fnac en juin 2013, Kering est devenu un groupe " pure player " du luxe et de l'équipement de la personne, ayant perdu sa décote de conglomérat ; - Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes (Gucci, Puma...) renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni...) ; - Bonne implantation de Gucci (67% du CA du pôle luxe) dans les pays émergents et taux de notoriété spontanée très élevé et forte croissance de Bottega Veneta ; - Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe, par exemple dans l'équipement pour l'homme, représenté par Brioni aujourd'hui.
Les points faibles de la valeur
- Difficultés de Puma, la filiale allemande à 83 % spécialisée dans le sport, dont les ventes baisseront en 2013 ; - Interrogations sur la stratégie d'YSL, dont la marge opérationnelle reste faible par rapport à celle de Gucci ou Bottega Veneta ; - Valeur chère, à ses plus hauts depuis douze ans.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ; - Stratégie de développement de Puma que mènera la future équipe de direction, en place depuis le printemps 2013 ; - Croissance de la ligne joaillerie, renforcée par l'achat de l'italien Pomellato en avril 2013, après celui du chinois Queelin en décembre 2012 ; - Rumeurs de reprise du joaillier de luxe Richard Mille, d'ici la fin 2014 d'une part, de cession de l'enseigne Sergio Rossi, d'autre part ; - Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 327.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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