(AOF) - Les marchés européens ont terminé en baisse après une journée prudente marquée par l'absence d'indicateurs macroéconomiques d'importance, outre des exportations en hausse et une inflation maîtrisée en Chine au mois d'août. Les marchés ont effectué des prises de bénéfices après trois séances consécutives de hausse et attendent le vote du Congrès américain, prévu mercredi ou jeudi, sur d'éventuelles frappes en Syrie. Le CAC 40 a terminé en recul de 0,22% à 4 040,33 points, et le FTSE Eurotop 100 abandonne 0,32% à 2 492,08 points. GlaxoSmithKline a cédé 0,73% à 1 639 pence à Londres. Les investisseurs n'ont guère réagi à la cession des boissons sucrées du numéro un britannique de la pharmacie au groupe japonais Suntory Beverage & Food pour 1,35 milliard de livres (1,6 milliard d'euros). Cette transaction était attendue. En avril dernier, le laboratoire pharmaceutique avait en effet annoncé son intention de vendre ses deux marques Lucozade et Ribena. Jeudi dernier, des sources citées par la presse avaient évoqué l'imminence de l'opération. A Paris, Vivendi a enregistré à la clôture une hausse de 1,61% à 16,72 euros après l'annonce samedi sur le site des Echos de la candidature de Vincent Bolloré au poste de président du directoire. L'industriel breton entendait ainsi s'opposer au choix de Thomas Rabe, dirigeant du groupe de médias allemand Bertelsmann, par le cabinet de recrutement chargé de trouver un successeur à Jean-François Dubos, président du directoire à titre intérimaire depuis le départ brutal de Jean-Bernard Lévy en juin 2012. Enfin, Bouygues (-2,05% à 24,395 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 après la dégradation de la recommandation de Société Générale sur son titre de Conserver à Vendre. Le broker, qui a assisté à une réunion d'analystes à Londres jeudi dernier, estime qu'il existe des éléments susceptibles de peser sur l'action du groupe diversifié dans les mois à venir. Il cite entre autres choses le climat politique en Syrie qui pourrait continuer de porter les prix du pétrole, ce qui influerait négativement sur les bénéfices de la filiale Colas via ses produits pétroliers.
Dans son enquête d'août, la Banque de France a relevé sa prévision de croissance de l'économie française à 0,2% au troisième trimestre contre 0,1% prévu en première estimation. Son indicateur du climat des affaires dans l'industrie a progressé de 2 points à 97 points. Celui mesurant le climat dans les services a également grimpé de 2 points à 93. Les deux indicateurs restent toutefois en dessous de leur moyenne de long terme (100). L'indice Sentix, qui mesure le sentiment des investisseurs, s'est quant à lui établi à 6,5 dans la zone euro en août. Il s'agit de la première valeur positive de cet indice mensuel depuis juillet 2011. Il était ressorti à -4,9 en juillet. Le consensus Reuters tablait sur -2,8 en août. "C'est la deuxième plus forte hausse de l'indicateur depuis sa création en 2003", a souligné Sebastian Wanke, analyste chez Sentix. A 17h40 l'euro était en légère hausse à 1,3252 dollar. FTB/MAF/5
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