(AOF) - Abilio Diniz quitte le groupe Casino. Après de nombreuses années de mésentente entre Casino et le président de sa filiale brésilienne, P[-58]Æo de Aç[-93]£car, les deux parties sont parvenues à un accord annoncé vendredi. Abilio Diniz recevra 9,375 millions d'actions de préférence P[-58]Æo de Aç[-93]£car de la part de Casino contre les 19,375 millions d'actions ordinaires Wilkes que lui et sa famille détiennent jusqu'à présent. Abilio Diniz renonce donc ainsi à sa position d'actionnaire de Wilkes, holding de contrôle de P[-58]Æo de Aç[-93]£car, et devient actionnaire de ce dernier sans droit de vote, à hauteur de 7,3%. En contrepartie, Casino abandonne toute action à l'encontre d'Abilio Diniz. Le PDG de Casino, Jean-Charles Naouri, avait en effet lancé une procédure arbitrale à l'été 2011 contre Abilio Diniz après que ce dernier eut tenté d'orchestrer une fusion entre P[-58]Æo de Aç[-93]£car et les actifs brésiliens de Carrefour, contrairement aux accords qui liaient Casino et P[-58]Æo de Aç[-93]£car. Après cet épisode, Abilio Diniz avait été définitivement exclu du conseil d'administration de Casino. Une deuxième procédure avait été engagée en mai 2013 par Jean-Charles Naouri à l'encontre d'Abilio Diniz pour contester la nomination de ce dernier à la présidence de Brasil Foods, un des principaux fournisseurs de P[-58]Æo de Aç[-93]£car. Le PDG du groupe Casino avait dénoncé un conflit d'intérêts.
Les points forts de la valeur
- Cinquième distributeur français sous les marques Casino, Franprix, Leader Price, Monoprix, Spar, numéro un au Brésil sous la marque GPA, également présent en Colombie (Exit) et en Thaïlande et au Vietnam (Big C) ; - Stratégie recentrée sur le commerce de proximité en France - segment résilient - et quelques marchés internationaux ; - Positionnement dans le commerce de proximité renforcé par la prise de contrôle de Monoprix (actif au profil très défensif) ; - Succès de CDiscount dans le e-commerce; - Participation majoritaire dans toutes ses filiales de distribution ; - Taille critique acquise dans un nombre de pays limité, d'où une bonne rentabilité des activités internationales ; - Absent des pays européens, en dehors de la France. Faible sensibilité à une consommation atone sur le Vieux Continent ; - Croissance organique sensiblement supérieure à celle de ses concurrents ; - Obtention de l'accord de l'Autorité de la concurrence pour le contrôle total de Monoprix (rachat de la participation de Galeries Lafayette) qui renforce les positions du groupe dans le créneau porteur et rentable de la proximité, à Paris et dans les grandes villes avec les concepts Monop' et daily Monop ; - Développement de l'immobilier commercial via Mercialys, filiale cotée, détenue à 40 %.
Les points faibles de la valeur
- Groupe encore perçu comme fortement positionné en France malgré son développement rapide dans les Emergents. - Prix élevé des marques nationales dans certaines enseignes, absence de taille critique en hypermarchés, vive concurrence en hard discount ; - Pertes de marché et recul des ventes en France ; - Sensibilité à la dévaluation du real et à la situation économique du Brésil ; - Forte présence des intérêts minoritaires dans les filiales à l'étranger, ce qui pèse sur la rentabilité nette du groupe ; - Déséquilibre de la structure financière accru avec le renforcement dans Monoprix.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité aux crises alimentaires (vache folle, grippe aviaire, plats surgelés non traçables...) ; - Interrogations sur un plan de cession à venir pour financer la prise de contrôle total de Monoprix ; - Réussite du repositionnement des prix des magasins Géant ; - Progression de l'immobilier commercial en Colombie avec la filiale Exito ; - Capital verrouillé, le holding Rallye détenant 50 % du capital et 61,3 % des droits de vote.
Distribution généraliste
Selon les données de Kantar Worldpanel, la consommation alimentaire a démontré sa capacité de résistance l'an passé. En effet, le secteur des produits de grande consommation (PGC) et des produits frais LS (Laitiers & Surgelés) a bénéficié d'une croissance de 2,1% en France, portée par la progression des volumes. La stratégie de prix bas a été payante sur notre territoire en 2012. Leclerc a bénéficié de son image d'enseigne la moins chère et a affiché de meilleures performances que ses concurrents. Son activité en France a progressé de 7% (hors carburant) à 32,3 milliards d'euros et de 7,5% avec carburant, à 40,7 milliards. A 18,6%, sa part de marché, qui a gagné 0,7 point l'an passé, se rapproche de celle de son principal concurrent, Carrefour. Ce dernier détient une part de marché de (20,6%) sur le marché français. En revanche l'activité de Casino a reculé de 0,8% en France, et même de 7,7% pour les seuls hypermarchés Géant. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.03 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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