(AOF / Funds) - Aux Etats-Unis, la progression de la consommation a été relativement modeste, en raison notamment des hausses d'impôts en début d'année, indique Mirabaud AM. Toutefois, à mesure que cet impact fiscal diminuera, la croissance des revenus et de la consommation s'améliorera. L'augmentation des prix immobiliers et des cours des actions a certes soutenu le patrimoine des ménages, mais il est trop tôt pour anticiper un ré-endettement des ménages selon le gérant. Il ne pense pas que l'imminence d'un ralentissement des rachats d'actifs de la Fed ait pesé sur le sentiment des consommateurs. Cependant, les ménages ont peut-être été déçus de la hausse sensible des taux hypothécaires. Les statistiques relatives au marché immobilier (important moteur d'une reprise économique) ont été quelque peu mitigées, poursuit BNP Paribas IP. Le sentiment des constructeurs immobiliers a stagné, tout en restant encore solide. La demande de prêts hypothécaires a été moins favorable. Tous les ménages qui ont pu le faire ont verrouillé des taux bas. Selon le gérant, la demande de nouveaux prêts hypothécaires est plus préoccupante. Le ralentissement semble persistant. L'inflation n'empêche pas non plus la poursuite d'une politique monétaire accommodante. En dehors de l'immobilier, on note une quasi-absence de pressions inflationnistes. Pour BNP Paribas IP, la succession de Ben Bernanke constitue un autre aspect important pour la politique monétaire. Le gérant n'attend pas de changement radical d'un nouveau président à la tête de la Fed. Les marchés ont bien accueilli le retrait de la candidature de Lawrence Summers, ancien Secrétaire au Trésor et ex-conseiller économique du Président Obama. L. Summers s'était montré sceptique quant à l'impact du programme actuel d'assouplissement quantitatif. Il était perçu comme étant plus favorable à un ralentissement prématuré et rapide des rachats d'actifs que Janet Yellen, l'autre principale candidate dans la course à la présidence de la Fed. Le retrait de L. Summers a entraîné une baisse des taux obligataires et du dollar et une hausse des actions en début de semaine. AUT/MAF
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