(AOF) - Les marchés européens ont fini en hausse, soutenu par les mises en chantier de logements et les inscriptions hebdomadaires au chômage meilleures que prévu. Le S&P 500, qui sert de référence aux gestionnaires d'actifs aux Etats-Unis, évolue sur ses plus hauts depuis décembre 2007. Si la hausse a été quasi-générale, Carrefour a fini en tête du CAC, stimulé par l'amélioration de sa performance commerciale en France. L'indice CAC 40 a clôturé en progression de 0,96% à 3744,17 points tandis que le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,36% à 23,86,06 points. En Europe, Rio Tinto a été victime de la dépréciation de trop. En chute de plus de 4% dans les premiers échanges, l'action du groupe minier (-0,78% à 3 431 pence) a néanmoins effacé une partie de ses pertes à la Bourse de Londres malgré l'annonce du départ surprise de son directeur général Tom Albanese en raison d'une charge de dépréciation de 14 milliards de dollars jugée " inacceptable " par son président. D'autres dépréciations mineures de l'ordre de 500 millions de dollars pourraient également être annoncées d'ici la publication des comptes annuels le 14 février prochain. En revanche à Paris, Veolia Environnement (+3,20% à 8,881 euros) a signé l'une des meilleures progressions du CAC 40 à la suite des propos de son PDG, Antoine Frérot, indiquant être en avance sur son programme de désendettement de presque un an. "Je m'étais donné deux ans pour désendetter Veolia, nous publierons nos résultats dans quelques semaines, et je crois qu'on pourra constater qu'on a pratiquement un an d'avance sur ce programme de désendettement", a-t-il déclaré sur BFM Business. Le leader mondial de l'eau supporte actuellement une dette de 15 milliards d'euros. Carrefour (+6,05% à 20,50 euros) a également été bien orienté. Mouton noir du secteur de la grande distribution il y a encore un an, le numéro deux mondial figure désormais parmi les groupes les plus prometteurs. Pour preuve, en Bourse, le titre affiche un gain de 44,5% depuis la présentation de la stratégie de recentrage et de baisse des prix insufflée par le patron Georges Plassat en juin dernier. Et aujourd'hui, l'action signe de loin la plus forte hausse du CAC 40, soutenue par la poursuite de l'amélioration de ses ventes en France. Autrefois talon d'Achille du groupe, l'Hexagone est devenu une terre de reconquête.
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont élevées à 335 000 lors de la semaine du 12 janvier à comparer avec 372 000 (révisé de 371 000) la semaine précédente, selon les données du département du Travail. Le consensus Briefing.com était de 370 000. Les mises en chantier de logements pour le mois de décembre 2012 se sont établies à 0,95 million d'unités, contre un consensus Briefing.com de 0,89 million et un niveau de 0,85 million en novembre (chiffre révisé de 0,86 million). Les permis de construire, quant à eux, sont ressortis à 0,90 million en décembre, contre un consensus Briefing.com à 0,89 million et un niveau de 0,90 million en novembre. L'activité dans le secteur manufacturier dans la région de Philadelphie s'est nettement dégradée au mois de janvier. L'indice Philly Fed qui la caractérise est ressorti à -5,8 après +4,6 en décembre (chiffre révisé de +8,1). Le consensus Briefing.com attendait +5,2. A la clôture, l'euro est en hausse face au dollar à 1,3352 dollar.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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