(AOF) - Les marchés européens ont terminé la séance en recul alors que la probabilité d'une intervention militaire en Syrie se renforce. Les inspecteurs de l'ONU à Damas ont effectué leur deuxième inspection des lieux et victimes de l'attaque chimique de la semaine dernière. En Europe, les compagnies aériennes ont reculé alors que le pétrole poursuit sa hausse. Lufthansa (-3,19%), Air France-KLM (-2,92%) et IAG (-4,29%) ont sous-performé leurs indices respectifs. Le CAC 40 a enregistré une baisse de 0,21% à 3 960,46 points, et le Footsie Eurotop 100 a cédé 0,2% à 2 440,35 points. En Irlande, Ryanair (-0,61% à 6,48 euros) lorgne sa compatriote Aer Lingus depuis des années, mais risque fort de ne jamais parvenir à ses fins. La compagnie lowcost, dont le bénéfice net a reculé de 21% au premier trimestre (clos le 30 juin) à 78 millions d'euros, vient en effet de voir l'un des sinon son dernier espoir d'acquisition douché par la Commission britannique de la Concurrence. Cette dernière a enjoint le groupe dirigé par Michael O'Leary de ramener sa participation dans Aer Lingus de 30 à 5%, estimant que sa position actuelle peut potentiellement réduire la concurrence. A Paris, Bouygues a pris confortablement la tête du SBF 120 après moins de 2 heures de cotation, gagnant 11,08% à 25,45 euros. Le groupe diversifié a publié ce matin des résultats en baisse au titre de son premier semestre, mais a surpassé les attentes. Le résultat net part du groupe a reculé de 278 millions à 188 millions d'euros, mais le consensus attendait 175 millions. Le résultat opérationnel courant a, lui, cédé 25% à 356 millions d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe de BTP et de télécoms a pour sa part abandonné 2% à 15,21 milliards d'euros, contre 15,01 milliards attendus par les analystes. Enfin, Accor, qui a annoncé hier la désignation d'un nouveau PDG, Sébastien Bazin, a dévoilé avant l'ouverture un résultat net part du groupe de 34 millions d'euros au premier semestre, contre -532 millions d'euros un an auparavant. Le résultat d'exploitation est, lui, ressorti à 198 millions d'euros, soit une régression de 6,4% sur un an à périmètre et change constants. Quant au chiffre d'affaires, il s'est établi à 2,694 milliards d'euros, ce qui correspond à une progression de 1,8% à périmètre et change constants.
La masse monétaire a crû le mois dernier moins rapidement qu'en juin, a annoncé aujourd'hui la Banque centrale européenne. L'agrégat M3 a ainsi enregistré une croissance de 2,2% là où le consensus attendait 2,1%. Ce chiffre grimpe à 2,5% sur les trois mois de mai à juillet, contre 2,8% d'avril à juin. Il était de 2,4% en juin. Les crédits au secteur privé ont quant à eux baissé de 1,9% sur un an en juillet, contre 1,6% en juin. Les économistes prévoyaient en moyenne une diminution de 1,6%. Il s'agit du quinzième recul mensuel consécutif, et le plus important depuis la création de l'euro. Les promesses de ventes immobilières pour juillet ont reculé de 1,3% aux Etats-Unis après un repli de 0,4% le mois précédent. Les économistes interrogés par Briefing tablaient sur une progression de 0,2%. A la clôture, l'euro est en baisse à 1,3325 dollar. FTB/MAF/5
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