(AOF) - Ipsen a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 294,9 millions d'euros, en hausse de 5%. Les ventes du pôle Médecine de Spécialité ont progressé de 14,9% à 212,4 millions. Les ventes de Médecine Générale ont reculé de 16% à 74,4 millions. Sur neuf mois, le chiffre d'affaires du groupe pharmaceutique affiche une progression de 7% à 924,7 millions (+5% hors change). Les ventes du pôle Médecine de Spécialité ont progressé de 15,3% (+12,8% hors change) à 652,2 millions. Fort de ces résultats, Ipsen a relevé son objectif de croissance de ses ventes de médecine de spécialité. Le laboratoire vise pour 2012 une croissance de ses ventes de médecine de spécialité autour de 10%. Il tablait auparavant sur le haut d'une fourchette de 8 à 10% de progression. Le groupe a confirmé une baisse de ses ventes de médecine générale d'environ 15%. Enfin, il prévoit toujours une marge opérationnelle récurrente ajustée (avant éléments non récurrents) d'environ 15% de son chiffre d'affaires. Le PDG Marc de Garidel a déclaré : "Sur les 9 premiers mois de l'année, la stratégie d'Ipsen a continué à générer des ventes dynamiques, en hausse de 5% d'une année sur l'autre, tirées par son activité en médecine de spécialité. Le groupe bénéficie d'une croissance équilibrée avec ses trois franchises de spécialité qui affiche chacune une croissance à deux chiffres. D'un point de vue géographique, les pays émergents ont continué à croître à un rythme soutenu, en progression de près de 20% d'une année sur l'autre." Marc de Garidel a ajouté : "Notre activité de médecine de spécialité démontre son dynamisme et sa résistance dans un contexte macro économique sous pression et des conditions de marché difficiles".
- Avance technologique dans les peptines et les toxines (très peu d'acteurs dans ces domaines) ; - Axes stratégiques : internationalisation massive des activités, notamment par croissance externe, concentration des efforts dans des domaines des thérapeutiques ciblées, politique de licences et de partenariats toujours plus active ; - Encore du potentiel de développement dans les pays émergents (déjà 35% du CA).
Les points faibles de la valeur
- Perte de confiance des investisseurs depuis l'été 2010 après une série de déboires (incertitudes sur l'approbation du Taspoglutide, arrêt des études cliniques de phase II dans l'acromégalie et les tumeurs neuroendocriennes, départ surprise de Jean-Luc Belingard, artisan du repositionnement d'Ipsen, annonce début 2012 d'importantes dépréciations sur l'exercice 2011) ; - Mise en place d'importantes restructurations et de nouveaux investissements par la nouvelle direction : poids sur les résultats 2011-2015 ; - Cours de Bourse inférieur au cours d'introduction de 22 euros ; - Forte dépendance au Dysport (challenger du Botox) ; - Poursuite de la baisse des ventes en médecine de ville (Smecta, Forlax, Tanakan...) ; - Pressions gouvernementales sur le prix des médicaments en Europe (47% du CA); - Appauvrissement du pipeline ces dernières années.
Comment suivre la valeur
- Statut de valeur de croissance et défensive remis en cause par les déceptions récentes sur le pipeline ; - Manque de catalyseurs à court terme ; - A suivre la stratégie en médecine générale. Investisseurs surpris par l'annonce mi-juillet 2012 du maintien du site industriel de Dreux.
Pharmacie - Santé
Les acquisitions se multiplient dans le secteur. Après des mois de négociations, GSK a annoncé le rachat de Human Genome Sciences, la biotech américaine, pour 3 milliards de dollars (3,6 milliards dette incluse). Cette opération devrait avoir un impact positif sur le bénéfice courant du groupe britannique à partir de l'an prochain. Elle lui donne surtout la totalité des droits sur le Benlysta, médicament contre une maladie de peau, et sur deux autres traitements en cours de développement contre le diabète et les affections cardiaques. La reprise de Human Genome Sciences fait suite à une série d'acquisitions lancée par des grands laboratoires, dont la plupart sont affectés par la perte des brevets protégeant leurs médicaments vedettes. Bristol-Myers Squibb (BMS) vient d'acquérir le spécialiste des traitements du diabète Amylin, en partageant le prix d'achat, 7 milliards de dollars, avec AstraZeneca. En 2011, Sanofi avait acquis Genzyme pour près de 20 milliards de dollars. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 112.30 EUR | ||||||||
Date du cours | 24/04/2024 | ||||||||
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