(AOF) - Gecina a publié un résultat net récurrent de 81,2 millions d'euros, en progression de 1,6% au premier trimestre. Le résultat récurrent net par action de la foncière s'est élevé à 1,34 euro, en hausse de 1,9%, grâce à l'effet relutif du programme de rachat d'actions de 44,6 millions d'euros mené au cours du 1er semestre 2012. Gecina confirme tabler sur une stabilité de son résultat récurrent net par action en 2013. Les revenus locatifs bruts sont ressortis à 143,8 millions d'euros au 31 mars 2013, soit une hausse de 3,6% à périmètre homogène. Cette progression résulte de l'effet positif de l'indexation (+2,8%) et de la progression du taux d'occupation (+0,9%). L'effet des renégociations et relocations est légèrement négatif sur l'évolution des loyers à périmètre homogène (-0,5%). A périmètre courant, les loyers affichent un recul de -5.2% par rapport au premier trimestre 2012. Ce recul résulte essentiellement des pertes de loyers engendrées par les cessions réalisées en 2012 (-18,4 millions d'euros) supérieures aux revenus provenant des investissements (+6,4 millions d'euros). La foncière a précisé que près de 206 millions d'euros de cessions engagées à fin mars, soit près de 30% de l'objectif annuel de 700 millions d'euros. Le montant des cessions réalisées au cours du 1er trimestre 2013 s'élève à 90 millions d'euros. Les arbitrages ont porté à 74% sur des actifs résidentiels et 26% sur le patrimoine de bureaux. De plus, Gecina a signé pour 116 millions d'euros de promesses de ventes. 62 millions d'euros portent sur la vente d'actifs de santé, soit 3 cliniques gérées par Générale de Santé dont la cession a été finalisée en avril 2013, un établissement de court séjour opéré par Générale de Santé ayant déjà été cédé au quatrième trimestre 2012. Ainsi, après avoir atteint une taille critique sur la santé, le groupe initie une politique de rotation d'actifs, démontrant la liquidité du marché secondaire sur ce segment. Gecina a également signé pour 44 millions d'euros de ventes par lots supplémentaires. Parallèlement, les investissements se sont élevés à 271 millions d'euros au 31 mars 2013, dont 204 millions d'euros ont porté sur des acquisitions de bureaux, soit essentiellement l'acquisition de la Tour Mirabeau dans le 15ème arrondissement de Paris, sur un taux de rendement net immédiat de 7,2%. Les capex ont représenté 8 millions d'euros sur le trimestre. 295 millions d'euros restent à engager au titre du pipeline de développements, dont 190 millions d'euros en 2013, 74 millions d'euros en 2014 et 31 millions d'euros en 2015. De plus, Gecina intégrera progressivement dans son pipeline les projets de redéveloppements identifiés sur le patrimoine déjà détenu.
- Désengagement progressif des familles très controversées Rivero et Soler de la gouvernance et du capital ; - Nouvelle direction décidée à assainir le bilan ; - Assainissement en cours du bilan permettant d'envisager une stratégie de croissance plus offensive dès 2013.
Les points faibles de la valeur
- Méfiance des investisseurs sur la stratégie du groupe après plusieurs changements successifs à la direction ; - Pipeline peu réapprovisionné depuis fin 2010 (aucune livraison prévue post-2014) et cessions en cours limitant le potentiel de croissance à moyen terme ; - Forte dépendante au marché local parisien actuellement en ralentissement (96% des loyers du groupe perçus à Paris et en région parisienne) ; - Incertitude sur le timing de la sortie prévue des familles Rivero et Soler ( dans l'attente de la position du Tribunal de Commerce espagnol quant à la faillite de leurs holdings) et risque de retour de papiers si sortie effective ; - Rendement plus faible que la moyenne sectorielle.
Comment suivre la valeur
- Actif net réévalué (ANR) = donnée clé du secteur foncier en Bourse. - Evaluation de la valorisation boursière en comparant le cours de Bourse à cet ANR par action ; - Perspectives d'une foncière en termes de cash flow comme d'ANR sensibles au climat des affaires ; - Corrélation boursière avec le niveau des taux d'intérêt ; - Taux de vacance = indicateur de tendance du marché immobilier ; - A suivre, la consolidation du secteur.
Immobilier
Les promoteurs tentent de s'adapter à la crise. Certains se concentrent sur la vente d'immeubles entiers à des investisseurs institutionnels ou des bailleurs sociaux. Cette stratégie permet d'écouler la production de logements. Ainsi Nexity a augmenté ses ventes " en bloc " de 46%. Ce créneau est désormais son premier marché (en incluant les résidences étudiantes et seniors). Réduire les surfaces et les prestations des logements pour faire baisser les coûts est une autre stratégie. Même si les prix devraient peu reculer, les offres promotionnelles se multiplient : elles peuvent recouvrir le paiement des frais de notaire, de cuisines équipées. De même les foncières adaptent leur concept de centres commerciaux pour contrer la baisse de fréquentation et la concurrence de l'e-commerce. L'amélioration du cadre et le développement des services visent à proposer aux clients une " expérience de shopping ". FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 91.20 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/03/2024 | ||||||||
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