(AOF) - Les marchés européens ont fini en nette hausse, soutenus par des chiffres du chômage meilleurs que prévu aux Etats-Unis. Le taux de chômage est tombé à 7,8% en septembre, soit un plus bas de 44 mois. Les économistes tablaient sur 8,2%. Le mois dernier, l'économie américaine a créé 114 000 postes, un chiffre en ligne avec les attentes. A Paris, Technip a bénéficié du gain d'un important contrat au Mexique. L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,64% à 3457,04 points, portant sa progression sur la semaine à 3,05%. Le Footsie Eurotop a gagné 0,97% à 2295,74 points aujourd'hui. La concentration du secteur bancaire grec s'accélère. National Bank of Greece et Eurobank Ergasias, deux des principaux établissements du pays, discuteraient fusion selon le site d'information To Vima. Cette rumeur a entraîné une hausse des deux titres de respectivement 4,5% à 2 euros et 5,5% à 1,15 euro, avant qu'ils ne soient suspendus. Ce rapprochement aurait reçu le feu vert du gouvernement grec et de la Banque centrale du pays. Selon To Vima, une autre option est envisagée : une fusion à trois entre National Bank of Greece, Eurobank Ergasias et l'établissement public Hellenic Postank. Fructueuse semaine pour Technip (+2,29% à 89,38 euros). En l'espace de quelques jours, la société de services pétroliers a décroché deux beaux contrats. Mardi, le groupe a annoncé un contrat dans le golfe du Mexique estimé par les analystes entre 50 et 100 millions d'euros. Et hier soir, le champion français du secteur a annoncé que la coentreprise détenue avec le brésilien Odebrecht et la société d'Amérique centrale ICA Fluor, avait remporté un contrat de plus de 2 milliards d'euros au Mexique. Rentrée studieuse pour Air France-KLM (+3,43% à 5,404 euros). La compagnie aérienne franco-néerlandaise a réalisé un mois de septembre positif, marqué par une légère hausse du trafic (+0,9%), et un taux d'occupation stable 85,2% Le nombre de passagers transportés s'est élevé à 6,91 millions (+0,5%). Le réseau européen aura contribué au bon mois de septembre bouclé par Air France-KLM, grâce à un trafic en nette hausse (+3%). Les marchés asiatique (+1,1%) et américain (+1,5%) progressent également, à l'inverse du réseau africain (-1,9%).
Les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 1,3% en août par rapport à juillet. Le consensus Reuters était de -0,5%. Le mois dernier, l'économie américaine a créé 114 000 postes, un chiffre en ligne avec les attentes (113 000). Mais le ministère du travail a également annoncé que les créations d'emplois en août avaient été finalement plus importantes qu'annoncé initialement, 142 000, à comparer avec une première estimation de 96 000. Mais la véritable bonne nouvelle est venue du taux de chômage, qui est passé de 8,1% en août à 7,8% en septembre. Les économistes tablaient sur 8,2%. Le taux de chômage a ainsi atteint un plus bas de 44 mois. A la clôture, l'euro est en hausse face au billet vert à 1,3027.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. BCE (Banque Centrale Européenne) : La Banque centrale européenne (BCE) se veut avant tout la gardienne de la stabilité des prix à moyen terme dans la zone euro (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Finlande, Grèce), afin de protéger le pouvoir d'achat et de contribuer à l'instauration d'un environnement économique favorable. La BCE et les banques centrales nationales des 12 pays de la zone euro constituent ce qu'on appelle l'Eurosystème. Les banques centrales des trois Etats de l'Union européenne n'ayant pas encore adopté l'euro (Danemark, Suède et Royaume-Uni) ne participent pas au processus de décision concernant la politique monétaire unique. Organe de décision suprême de la BCE, le conseil des gouverneurs (composé des six membres du directoire de la BCE et des douze gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro) est habilité à fixer les taux d'intérêt auxquels les banques commerciales et autres établissements de crédit peuvent obtenir de la monnaie (c'est-à-dire de la liquidité). Ces établissements jouent le rôle de canal de transmission de la politique monétaire vers l'ensemble des agents économiques. Ainsi, le conseil des gouverneurs pilote indirectement les taux d'intérêt pratiqués dans l'ensemble de l'économie de la zone euro, notamment les taux des prêts accordés par les banques commerciales aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts des épargnants. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)