(AOF) - Les Bourses européennes ont accéléré leurs gains dans l'après midi à la faveur de spéculations entourant la demande d'aide de l'Espagne. Selon l'Agence Bloomberg, l'Allemagne serait prête à laisser le Mécanisme européen de stabilité (MES) accorder une ligne de crédit préventive à l'Espagne, chose qu'elle refusait jusqu'à présent. Résultat, les banques ont flambé à la Bourse de Paris, Credit Agricole s'octroyant plus de 5,5%. A la clôture, le CAC 40 a grimpé de 2,36% à 3500,94 points, au-dessus des 3500 pts pour la 1ère fois depuis le 25 septembre. L'Eurotop 100 a gagné 1,41% à 2292,67 pts. Rio Tinto a progressé de 2,94% à 3061 pence à la Bourse de Londres, soutenu par l'annonce d'une production de minerai de fer record au troisième trimestre et la confirmation de ses objectifs annuels en dépit de l'instabilité du marché. Le géant minier anglo-australien a indiqué que la production de minerai de fer avait progressé de 5,6% en rythme annuel au troisième trimestre clos fin septembre, à 52,6 millions de tonnes. Le deuxième groupe minier mondial s'est dit être en bonne voie pour atteindre son objectif de production de 2012 à 250 millions de tonnes. En repli de plus de 1,6% en matinée, LVMH se paye finalement le luxe de terminer en hausse de 3,59% à 128,25 euros. Un temps déçu par l'activité du numéro un mondial du luxe au troisième trimestre, les investisseurs se sont ensuite rangés aux commentaires positifs de la majorité des brokers. LVMH a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 15% à 3,9 milliards d'euros, en ligne avec les attentes. La croissance organique est ressortie à 6% alors que les analystes visaient une progression de 7% après la hausse de 12% enregistrée au deuxième trimestre. Sortie de route pour Michelin ce mardi à la Bourse de Paris. Le titre du fabricant français de pneumatiques a dérapé de 3,57% à 62,98 euros pénalisé par des mauvaises nouvelles. L'enseigne au Bibendum est mis sous pression par l'avertissement sur ses résultats trimestriels du spécialiste finlandais des pneus d'hiver Nokian Renkaat, qui pâtit de la baisse de la demande et des prix dans un contexte récessif en Europe
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a été de 2,6% en septembre, stable par rapport à août. Un an plus tôt, il était de 3,0%. Le sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques s'est amélioré en octobre. L'indice Zew qui le caractérise est remonté à -11,5 contre -18,2 en septembre et -25,5 en août. Les économistes attendaient une amélioration du moral des investisseurs plus faible, avec un indice à -15. Le solde de la balance commerciale pour le mois d'août dans la zone euro est un excédent de 6,6 milliards d'euros avec le reste du monde, comparé à un déficit commercial de 5,7 milliards l'année dernière selon les données publiées par Eurostat. Le solde enregistré au mois de juillet 2012 était un excédent commercial de 14,7 milliards d'euros. Aux Etats-Unis, les prix à la consommation ont progressé de 0,6% en septembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 0,5%. Hors alimentation et énergie, l'inflation mensuelle est ressortie en progression de 0,1%, supérieur au consensus de +0,2%. La production industrielle a progressé de 0,4% en septembre, après avoir baissé de 1,4% en août (chiffre révisé de -1,2%). Le consensus Reuters était de +0,2% pour septembre. Le taux d'utilisation des capacités de production a atteint 78,3%, conformément aux attentes. L'indice immobilier NAHB, qui mesure la confiance des constructeurs immobiliers, a légèrement progressé à 41 au mois d'octobre, en ligne avec les attentes, contre 40 au mois de septembre. L'euro progresse de 0,69% face au billet vert, s'échangeant à présent autour de 1,3036 dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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