(AOF) - Casino a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires en progression de 35,2% à 11,8 milliards d'euros, porté par l'International qui représente désormais 60,4% de l'activité du distributeur. La croissance organique s'est accélérée pour atteindre 4,2% après 3,4% au deuxième trimestre. Elle s'est élevée à 8,8%, en accélération séquentielle par rapport au deuxième trimestre 2012 (+7,7%). Elle est ressortie à 0,2% en France, soutenue par Cdiscount (+22,8%) et par l'amélioration des tendances sur les formats de proximité et de discount. Au sujet de ses perspectives, Casino indique que le climat de consommation est peu dynamique en France. Le groupe entend poursuivre ses plans d'actions visant à maîtriser ses coûts et à renforcer son excellence opérationnelle, en particulier dans les hypermarchés. Il va par ailleurs poursuivre son développement sur les formats et canaux porteurs que sont la proximité, le discount et le e-commerce. A l'International, où le distributeur détient des positions de leader ou de co-leader sur des marchés à fort potentiel, la croissance organique devrait se poursuivre à un rythme soutenu, s'appuyant sur une forte dynamique commerciale et sur l'expansion.
- Participation majoritaire dans toutes ses filiales de distribution ; - Taille critique acquise dans un nombre de pays limité, d'où une bonne rentabilité des activités internationales ; - Croissance organique sensiblement supérieure à celle de ses concurrents ; - Immobilier également au coeur de la stratégie, via sa filiale cotée Mercialys.
Les points faibles de la valeur
- Positionnement en France parfois perçu comme un facteur d'incertitude : prix élevé des marques nationales dans certaines enseignes, absence de taille critique en hypermarchés, vive concurrence en hard discount ; - Hard discount touché de plein fouet par la crise.
Comment suivre la valeur
- Décote moyenne de 10% par rapport aux autres acteurs du secteur malgré profil défensif au sein du secteur ; - Catalyseurs boursiers : performances du groupe sur son marché domestique et confirmation du redressement de Leader Price ; - Consommation de produits alimentaires traditionnellement peu cyclique mais changement des habitudes de consommation ; - Forte sensibilité aux crises alimentaires (vache folle, grippe aviaire, maïs transgénique) ; - A suivre : la stratégie dans le non-alimentaire dans les centres-villes au travers de petites surfaces. Magasin test à Paris.
Distribution généraliste
Le " Drive ", qui représente l'achat sur internet suivi d'un retrait de commande en magasin, bénéficie d'un fort développement en France. Sa part de marché, qui ne s'élève qu'à 2,3% des ventes de produits alimentaires dans la grande distribution, devrait rapidement croître. Leclerc est en pointe sur ce créneau avec 184 points à fin mai 2012, suivi par Casino (113), Groupe Auchan (97), Carrefour (94) et Intermarché (64). Système U a opté pour la technique du " picking " en magasin (c'est-à-dire la collecte des produits en rayon, sans entrepôts dédiés), avec 466 points de livraison. Si le Drive représente un bon relais de croissance pour les distributeurs, ceux-ci doivent néanmoins relever deux défis. Premièrement les achats sont fortement rationalisés, ce qui limite les achats d'impulsion pour découvrir des nouveautés par exemple. Deuxièmement, il existe un risque de cannibalisation des magasins traditionnels. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.03 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)