(AOF) - France Telecom Orange a annoncé une baisse de 3,5% à base comparable du chiffre d'affaires au troisième trimestre à 10,755 milliards d'euros. Tous les pays ont accusé une baisse du chiffre d'affaires dont la France (-5,4%), la Pologne (-5,5%). Seul le reste du monde est presque stable (+0,6%). Sur neuf mois, le chiffre d'affaires du groupe est en baisse de 2,5% à base comparable à 32,598 milliards d'euros; impacté par une baisse de 4,8% en France. Le cash flow opérationnel sur les neuf premiers mois de 2012 s'établit à 6,949 milliards d'euros, en ligne avec l'objectif d'un cash flow opérationnel proche de 8 milliards d'euros en 2012. Le nombre de clients du groupe France Télécom-Orange s'élève à 227,2 millions au 30 septembre 2012, en hausse de 3,1% sur un an. En France, la part de marché mobile se stabilise à 37,4% : le 3ème trimestre confirme l'amélioration amorcée au mois de juin, avec 317 000 clients supplémentaires après une diminution de 155 000 clients au 2ème trimestre et de 615 000 au 1er trimestre. Dans ce contexte peu favorable, France Télécom-Orange poursuivra sa stratégie d'adaptation et de maintien de ses positions de marché, mais anticipe pour 2013 une pression additionnelle sur son cash flow opérationnel qui demeurera supérieur à 7 milliards d'euros soit un milliard de moins par rapport aux 8 milliards attendus pour 2012. Dans ce cadre, le groupe prévoit de distribuer un dividende d'au moins 80 centimes d'euro par action au titre de 2012 et 2013, contre 1,40 euro versé au titre du précédent exercice. Concernant 2014, le groupe prévoit une inversion de cette tendance, soutenue par des améliorations opérationnelles significatives, notamment sur les opérations du groupe en France, mais aussi grâce aux économies réalisées dans le cadre du programme Chrysalid, tandis que les charges de personnel se stabiliseront et que le poids de la réglementation s'allègera. Le groupe anticipe ainsi pour l'année 2014 un cash flow opérationnel en croissance par rapport à 2013.
- Redéploiement géographique dans les pays émergents permettant de compenser un marché ultra concurrentiel en Europe.
Les points faibles de la valeur
- Cadre réglementaire défavorable, marqué par une pression accrue des instances régulatrices du secteur ; - L'un des opérateurs historiques européens le plus " challengé " sur son marché domestique ; - Surenchère commerciale et accélération de la déflation tarifaire dans la téléphonie mobile en France avec l'arrivée de Free ; - Visibilité réduite sur le dividende en raison du volontarisme en matière de désendettement ; - Sorties de trésorerie significatives pour financer les licences 4G; - Branche de services aux entreprises en difficulté : limitation des dépenses informatiques et de télécommunication dans un contexte économique incertain.
Comment suivre la valeur
- Valeur traditionnellement défensive et " de rendement " ; - Statut de valeur " de rendement " pouvant être remis en cause si baisse du dividende ; - Sensibilité " politique " : participation directe et indirecte de 27% de l'Etat au capital ; - Sensibilité du titre aux offensives commerciales de ses concurrents ; - A suivre les objectifs du plan " Conquêtes 2015 " : 300 millions de clients d'ici à 2015, doubler le chiffre d'affaires issu des pays émergents avec un objectif de 5 à 7 milliards d'euros d'acquisitions d'ici 3 ans ; - Catalyseur boursier : rationalisation du portefeuille d'actifs avec des désengagements en Europe et des montées au capital de certains actifs, notamment dans les pays émergents.
Opérateurs télécoms
La mutualisation des réseaux s'étend en Europe. En Grande-Bretagne, deux des plus grands opérateurs mobiles, Vodafone et O2 (filiale de Telefonica) vont créer une coentreprise afin de mettre en commun leurs réseaux. Les deux opérateurs continueront à être en concurrence dans les services, les forfaits et l'Internet mobile. Outre-Manche, depuis déjà deux ans, T-Mobile et Orange ont adopté cette approche et ont même fusionné. En Espagne, en Suède et en Autriche, des accords similaires existent également. En France, Orange, SFR et Bouygues Telecom mutualisent certains équipements dans des zones non couvertes par un réseau de téléphonie mobile. Cette mutualisation peut être une solution au dynamisme des opérateurs des pays émergents, de plus en plus riches. Le mexicain America Movil a lancé une offre hostile sur KPN, l'opérateur historique néerlandais, également présent en Allemagne (E-Plus) et en Belgique (Base). Il a également pris 4% du capital de l'opérateur historique Telekom Austria. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 10.49 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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