(AOF) - Le groupe M6 a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 73,5 millions d'euros, en baisse de 22,1%, et un résultat opérationnel courant de 126,9 millions, en progression de 1,3%. Le groupe de médias explique que son résultat opérationnel a été pénalisé par un chiffre d'affaires publicitaire en léger recul, des investissements dans la nouvelle chaîne 6ter et le versement d'une prime de 2,3 millions d'euros en partage des profits aux salariés du groupe en mai. A contrario, il a bénéficié d'une baisse du coût de la grille M6 de 15,5 millions d'euros et d'une contribution accrue des activités de diversification. La marge opérationnelle courante du groupe de médias est ainsi ressortie à 18,2% contre 17,6% au 30 juin 2012. Le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 1,8% à 698,2 millions d'euros, contre 710,8 millions un an auparavant. Il a notamment été pénalisé par le recul de 2,3% des recettes publicitaires de la chaîne M6 à 334,2 millions d'euros. Au 30 juin 2013, les capitaux propres du groupe s'élèvent à 533,8 millions d'euros, avec une situation de trésorerie nette positive de 185,8 millions d'euros. Le groupe conserve ainsi une forte capacité d'investissement. Compte tenu de la situation générale de l'économie française, le groupe s'attend à la poursuite du recul du marché publicitaire de la télévision, sans qu'il soit possible à ce jour d'en prévoir le montant, et qui devrait affecter le chiffre d'affaires consolidé du groupe au second semestre.
Les points forts de la valeur
- Troisième chaîne française et deuxième aux heures de grande écoute, filiale de RTL Group (48,4 % du capital, 34 % des droits de vote) ; - Gains réguliers de parts de marché (près de 11 % au premier trimestre 2013) grâce à une politique volontariste d'investissements dans les coûts de programmes ; - Croissance soutenue par la montée en puissance des chaînes thématiques et le renforcement dans la TNT (W9, Paris Première, TF6, 6Ter...) à laquelle sont consacrés prioritairement les investissements ; - Réduction de la dépendance au marché publicitaire via les diversifications qui contribuent à 41 % du chiffre d'affaires ; - Structure financière saine ; - Rendement généreux et dividende exceptionnel au titre de 2012.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au marché publicitaire français, qui se traduit par deux années consécutives de baisse du chiffre d'affaires ; - Relance de la fragmentation des audiences avec l'attribution de nouvelles fréquences de TNT et l'arrivée de Canal+ dans la TV gratuite ; - Absence à l'international.
Comment suivre la valeur ?
- Secteur cyclique dépendant du marché publicitaire français ; - Tendance donnée par les baromètres de mesure d'audience (type Médiamétrie) ; - Univers audiovisuel en profonde mutation : poids croissant d'Internet, fragmentation des audiences avec la TNT, montée en puissance de la VOD (vidéo à la demande), de la TV connectée et entrée de nouveaux acteurs -Apple TV et Google TV ; - Dossier du lancement d'une chaîne de télé-achat, refusée en 2012 par les autorités de tutelle ; -Optimisation de la trésorerie nette avec une opération de croissance externe contrecarrée par la rareté des cibles ; - Recherche d'un partenaire financier pour la filiale de e-commerce Ventadis, propriétaire de Mistergooddeal ; - Valeur non opéable, l'Etat français limitant à 49 % la part maximale pouvant être détenue par un seul actionnaire.
Communication - Medias
La diffusion des quotidiens nationaux a été stable l'an passé. Si la diffusion en France a reculé de 5% en décembre, suite aux mouvements sociaux à répétition qui ont touché la distribution, sur l'ensemble de l'année le constat est meilleur. Les quotidiens nationaux d'information (hors éditions du dimanche et Le Parisien, classé dans les quotidiens régionaux) sont parvenus à stabiliser leurs ventes, à un peu plus de 1,4 million d'exemplaires en moyenne par jour. En 2011, leurs ventes avaient reculé de 1,4%. Cette tendance peut s'expliquer par les élections présidentielles et législatives ainsi que par une actualité internationale mouvementée. A l'issue de trois mois de négociations, les éditeurs de presse et Google ont réussi à trouver un accord. Un fonds de 60 millions d'euros, qui sera abondé par Google, va être créé pour financer les projets numériques de la presse. De plus, comme cela a été décidé précédemment avec la presse belge, le géant d'Internet va aider les éditeurs français à mieux monétiser leurs audiences, grâce à un recours préférentiel à ses instruments commerciaux (AdSense, AdMob, AdExchange). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 14.32 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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