(AOF) - Faurecia a publié mardi un chiffre d'affaires du troisième trimestre stable à à données comparables et revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle 2012 compte tenu du fort recul attendu de ses ventes en Europe au dernier trimestre. Le numéro 6 mondial de l'équipement automobile a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 4,0857 milliards d'euros, en hausse de 7,9%. A données comparables (taux de change et périmètre constants), le chiffre d'affaires consolidé est stable. En Europe, les ventes de produits enregistrent un repli de 4,2 % à 1,6752 milliard d'euros. Cette évolution résulte de la chute de la production automobile de 7% au cours du trimestre. En Amérique du Nord, les ventes de produits sont en hausse de 19,2% à 964,3 millions d'euros, à comparer à une production automobile en hausse de 14,1% au cours de la période. En Asie, les ventes de produits enregistrent également une croissance soutenue. Elles atteignent 348,3 millions d'euros, en hausse de 9,9%, à comparer à une production automobile en hausse de 4,1%. En Amérique du Sud, les ventes de produits se sont établies à 182,3 millions d'euros, en croissance de 9,7% au troisième trimestre. Dans le même temps, la production automobile a augmenté de 2%. La part des ventes en Amérique du Nord s'accroit de 22% à 30% des ventes totales, celle de l'Asie atteint les 11%, tandis que l'Europe passe de 60% à 52%. Faurecia progresse ainsi significativement vers son objectif de rééquilibrage stratégique de ses ventes entre les trois principaux marchés mondiaux sur lesquels il opère. L'ensemble des prévisions s'accorde sur une amplification de la baisse de la production automobile en Europe sur le quatrième trimestre de 2012. Celle-ci est aujourd'hui estimée à 11%. Malgré la hausse de la contribution des autres régions et un ajustement déjà significatif des coûts, la baisse des ventes en Europe pèsera sur la rentabilité du groupe au quatrième trimestre. Faurecia attend désormais une marge opérationnelle pour l'ensemble de l'exercice 2012 supérieure à 500 millions d'euros, à comparer à une marge opérationnelle estimée comprise entre 560 millions et 610 millions d'euros en juillet 2012.
- Politique de R&D permettant de concevoir des innovations différenciantes ; - Bien positionné auprès des constructeurs Premium et des constructeurs allemands (25% du CA avec Volkswagen) ; - Internationalisation croissante : bien implanté en Allemagne, premier marché automobile européen, et en Chine (17 usines et 4 centres de R&D) ; 9% du CA réalisé en Asie ; - Rationalisation de la structure industrielle et base de coûts beaucoup plus flexible; - Retour aux bénéfices depuis 2010 et plusieurs révisions à la hausse des objectifs annuels depuis ; - Reprise des acquisitions, après des années d'immobilisme ;
Les points faibles de la valeur
- Marché automobile européen à peine relevé de la crise de 2008/2009 et à nouveau touché par les faibles perspectives économiques ; - Encore 2/3 du CA en Europe (objectif : 54% d'ici à 2015) dont 35% en France ; - Actionnaire principal, PSA, en grandes difficultés ; - Pénalisé en cas de hausse des matières premières ; - Structure financière endettée.
Comment suivre la valeur
- Passé d'un statut de valeur de restructuration à une valeur avec une vraie dynamique de croissance ; - Activité dépendant entièrement des commandes des constructeurs et donc de la santé du marché automobile, par nature très cyclique ; - Indicateur de la tendance du marché = nombre d'immatriculations de véhicules neufs ; - Influence notable du groupe PSA (63% des droits de vote) sur la stratégie de l'équipementier ; - Cours de Bourse fortement corrélé à celui de Peugeot (PSA = actionnaire principal), malgré problématiques différentes ; - A surveiller notamment les annonces à venir du management de PSA et probablement du gouvernement dans le cadre d'un plan de soutien à l'automobile ; - Continuer à suivre redéploiement géographique ; - Spéculation régulière sur un retrait de la cote ou une revente de la participation de PSA.
Automobile - Equipementiers
Si les fabricants de pneumatiques sont optimistes pour leurs résultats opérationnels en 2012, notamment du fait d'un tassement du coût des matières premières, ils demeurent prudents sur leur niveau d'activité. Ainsi Michelin table sur un retrait de 3 à 5% de ses volumes de pneus sur l'année entière, mais il parie sur un résultat opérationnel en nette hausse cette année. De même le leader mondial, Bridgestone, a relevé ses prévisions de bénéfice net pour 2012. Il espère désormais un profit net en hausse des deux-tiers, à 172 milliards de yens (1,74 milliard d'euros), contre une prévision antérieure de 168 milliards. Néanmoins il a abaissé son objectif de chiffre d'affaires en raison de la force persistante du yen, de l'impact de la crise financière européenne et du ralentissement de la croissance dans les pays émergents. Quant à Pirelli, il a confirmé ses objectifs de rentabilité et s'attend toujours à un résultat opérationnel d'au moins 800 millions d'euros. Mais son objectif de chiffre d'affaires annuel a été abaissé de 6,45 milliards d'euros à 6,4 milliards. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 14.20 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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