(AOF) - PagesJaunes a annoncé mardi la cession de 38,92% du capital d'Editus Luxembourg à P&T Luxembourg, premier opérateur de services postaux et des télécommunications au Luxembourg, jusqu'ici déjà actionnaire à hauteur de 51% d'Editus. Suite à cette cession, PJG reste actionnaire d'Editus à hauteur de 10,08% via sa filiale Euro Directory. L'éditeur d'annuaires a précisé que cette vente s'inscrivait dans son engagement de réduire son endettement. PagesJaunes maintient néanmoins son partenariat stratégique avec P&T Luxembourg et continuera d'apporter ses technologies et son savoir faire sur Internet, avec l'objectif d'accompagner la transformation numérique des activités d'Editus.
Les points faibles de la valeur
- Décroissance structurelle du papier n'arrivant pas à être compensée par les relais de croissance numériques (Internet fixe et mobile) ; - Sensibilité à la détérioration du marché publicitaire français ; - Très forte concurrence dans le numérique, notamment de la part des moteurs de recherche ; - Faible rentabilité du segment numérique ; - Situation financière toujours préoccupante ; - Suspension du dividende pour alléger la dette : perte du statut de " valeur de rendement " ; - Situation préoccupante de la holding de contrôle, Médiannuaire (54,7% du capital) ; - Titre " non-investissable " pour de nombreux investisseurs en raison de la faiblesse du flottant et du profil de risque ; - Risque d'augmentation de capital (effet potentiellement très dilutif au niveau de cours actuels).
Comment suivre la valeur
- Très loin de son cours d'introduction en juillet 2004 à 14,10 euros pour les particuliers ; - Catalyseur boursier : accord avec les banques sur le refinancement de la dette du groupe ; - A suivre également les négociations de Mediannuaire pour restructurer sa dette ; - Cible potentielle en raison de sa stratégie numérique et son positionnement local.
Communication - Medias
Les perspectives sont mauvaises pour les recettes publicitaires des médias cette année, alors que 2011 marquait une rupture. D'après les données de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), le chiffre d'affaires de la presse nationale d'information générale avait progressé de 1,9% l'an passé et celui de la presse quotidienne nationale de 2,7%, alors qu'il était en baisse continue depuis 2007. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux, qui reculaient depuis 2005, avaient augmenté de 1,9%. Selon une étude publiée par Havas Media, la presse écrite devrait affronter une baisse de 5,9% de ses recettes publicitaires au troisième trimestre 2012. En revanche le numérique pourrait voir ses recettes publicitaires s'accroître de 8,6% sur ce même trimestre. Pour affronter un contexte peu porteur, de grands titres, comme " Le Parisien ", " Les Echos " ou " Le Monde ", lancent des suppléments. En attirant de nouveaux annonceurs cette stratégie peut s'avérer très fructueuse. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.29 EUR | ||||||||
Date du cours | 22/10/2015 | ||||||||
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