(AOF) - Les marchés européens se sont retournés à la hausse en fin de matinée, mais n'ont pu conserver leurs gains en fin de séance. Faute de statistique économique d'importance, les indices ont évolué au gré des rumeurs et démentis concernant une prochaine demande d'aide de l'Espagne à l'Union européenne. Il s'agit d'une étape obligatoire pour que la BCE puisse intervenir sur le marché obligataire. A Paris, Alstom a été victime de son augmentation de capital surprise. L'indice CAC 40 a clôturé en repli de 0,6% à 3414,23 points et le Footsie Eurotop 100 a perdu 0,3% à 2266,82 points. A la Bourse de Londres, Wolseley, le distributeur de matériel de plomberie britannique, a finalement cédé 0,11% à 2680 pence après avoir annoncé le paiement d'un dividende en hausse assorti d'un dividende exceptionnel et la publication de résultats annuels en demi-teinte. Le groupe a annoncé un bénéfice par action en hausse de 17,8% à 68,4 pence au titre de l'exercice 2011-12. Néanmoins, le bénéfice du groupe avant impôt a été divisé pratiquement par deux à 198 millions de livres. En revanche, le titre Alstom a plongé 4,89% à 26,84 euros à la Bourse de Paris, signant sa plus forte chute en dix mois en dépit du succès de l'augmentation de capital par placement privé destinée à financer ses acquisitions. Les investisseurs peuvent, à moyen terme, interpréter l'opération comme un "manque de conviction par la direction dans sa capacité à générer suffisamment de trésorerie", avance Morgan Stanley dans une note publiée ce matin. Bonduelle conservera sans doute un bon souvenir de la publication de ses résultats annuels. Le titre du transformateur de légumes a en effet progressé de 4,61% à 71,45 euros à la Bourse de Paris après l'annonce d'un résultat net 2011-2012 en hausse de 53,6% à 46,7 millions d'euros et supérieur aux attentes. Le résultat opérationnel est ressorti à 98,2 millions d'euros en hausse de 42,5 %. Sa rentabilité s'inscrit dans la fourchette relevée en février 2012 de 98 à 100 millions d'euros. La marge opérationnelle courante progresse d'un point à 5,7%, comblant la moitié de la perte subie en 2010/2011.
Aucune statistique d'importance n'a été publiée. A la clôture, l'euro progresse face au dollar à 1,2947.
Directeurs d'achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d'achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l'activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s'éloigne des 50 et plus le rythme d'expansion ou de contraction de l'activité est important. L'indice composite qui regroupe l'indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l'un des indicateurs économiques les plus pertinents. L'indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l'activité en cours, les anticipations d'activité, les prix des intrants et l'emploi. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production "core", c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes. Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente. FTB/MAF/5
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