(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé la séance de mercredi en hausse, soutenus notamment par les valeurs défensives comme Sanofi. En début de journée, les indices étaient majoritairement dans le rouge, pénalisés par les conclusions jugées décevantes de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cependant, la bonne tenue de Wall Street à l'ouverture a permis un retour relatif de la confiance sur les marchés. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont progressé respectivement de 0,73% à 3 254,34 points et de 0,38% à 2 022,89 points. Le secteur de la construction a été à l'honneur aujourd'hui en Europe. Outre l'annonce par Lafarge d'une importante cession, l'allemand Hochtief (+ 1,87% à 49,96 euros) a séduit les investisseurs en dévoilant un résultat trimestriel supérieur aux attentes et en confirmant ses objectifs. Hochtief a en effet dégagé un bénéfice avant impôt de 10,2 millions d'euros au deuxième trimestre là où les marchés attendaient une perte de 7,46 millions d'euros. Le titre NYSE Euronext s'est affaissé de 4,76% à 18,80 euros aujourd'hui, à l'instar des autres opérateurs de bourse européens. Le secteur réagit à l'idée d'une taxe sur les transactions financières évoquée par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Hier, les deux dirigeants ont indiqué leur intention de " déposer sur la table des instances européennes une proposition commune dès le mois de septembre prochain " dans ce sens. Pour l'heure, le montant d'une telle taxe et les modalités n'ont pas été évoqués. L'action Lafarge (- 0,51% à 29,09 euros) a légèrement sous-performé l'indice CAC 40. Le premier cimentier mondial poursuit son désengagement du plâtre, le plus petit de ses trois métiers en termes de chiffre d'affaires. Il a annoncé la cession à l'australien Boral de sa participation de 50% dans LBGA (Lafarge Boral Gypsum Asia), leur joint-venture commune consacrée à l'activité Plâtre en Asie, pour 429 millions d'euros. Lafarge a cédé ces dernières semaines ses activités Plâtre en Europe, en Amérique du Sud et en Australie.
L'inflation en zone euro est ressortie à 2,5% en juillet, conformément aux attentes des analystes. Hors énergie et produits alimentaires non conditionnés, l'inflation ressort à 1,5% contre 1,6% attendu par le marché. Les prix à la production ont augmenté de 0,2% en juillet aux Etats-Unis, ce qui supérieur au consensus Reuters de +0,1%. Ils avaient reculé de 0,4% en juin. Hors alimentation et énergie, ils ont augmenté de 0,4%. Les économistes anticipaient en moyenne une progression de 0,2%. Ils avaient augmenté de 0,4% en juin. A la clôture, l'euro cote 1,4433 face au dollar américain.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. FTB/MAF/5
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